Jules Auguste Béclard voit le jour à Paris, le 17 décembre 1817. C’est fils du médecin et professeur d’anatomie Pierre Augustin Béclard (1785-1825) et le frère du diplomate Philippe Léon Béclard (1820-1864), mort en poste à Tanger.
Médecin, il est d’abord interne à l’hospice de Charenton. Mais il ne tarde pas à se livrer à l’étude de l’anatomie et plus particulièrement de la physiologie. Devenu docteur à Paris, en 1842, il passe l’agrégation dans la section d’anatomie et de physiologie, en 1844. Sa thèse a pour titre : Des principes immédiats azotés et de leur distribution dans l’économie. Il commence bientôt un cours libre à l’école pratique. Ses leçons, d’une grande clarté et d’un talent d’exposition remarquable, ont un grand succès.
Il supplée Breschet et Bérard. Puis il publie, en 1845, un mémoire remarqué, dans lequel il étudie l’influence de la température sur le développement comparé des systèmes organiques. En 1851, il lit à l’institut des Recherches expérimentales sur le mécanisme de l’absorption et sur les phénomènes de l’endosmose. Ces deux travaux contiennent des recherches originales.
En 1856, Jules Béclard publie la première édition de son Traité de Physiologie humaine. Cet ouvrage reste classique dans les universités de médecine. En 1858, il communique à l’Institut deux mémoires sur l’influence de la lumière et des divers rayons du spectre sur le développement des animaux. En 1860, il lit à l’Institut un important travail sur La contraction musculaire dans ses rapports avec la température animale.
Il entre à l’Académie de Médecine en 1862.
Par ailleurs, il se fait élire conseiller général de la Seine pour le canton de Charenton-le-Pont le 15 octobre 1871, comme républicain.
En 1873, il succède à Dubois comme secrétaire perpétuel de l’Académie de Médecine, poste honorifique qu’il occupe jusqu’à sa mort.
Il est réélu conseiller général en 1875 puis en 1878. Il est candidat lors de l’élection législative du 6 mars 1876 dans la deuxième circonscription de l’arrondissement de Sceaux mais n’est pas élu.
Sa mort survient inopinément après quelques jours de maladie, le 9 février 1887, à Paris. Il repose avec son père le médecin anatomiste Pierre Augustin Béclard (1785-1825), avec sa fille, la compositrice Marguerite Béclard d’Harcourt (1884-1964), et son gendre l’ethnologue Raoul d’ Harcourt (1879-1970).
Distinctions : chevalier, officier (14 aout 1867), commandeur (29 décembre 1885) de la Légion d’honneur.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2008-02-23.
Photos
