Jean-Paul Aron voit le jour le 27 mars 1925. C’est le fils de Max Aron, professeur à la Faculté de médecine de Strasbourg, et de Marcelle, née Weill. Il a deux frères : Pierre Aron-Brunetière (1915-1994), dermatologue, et Claude Aron, professeur à l’Université Louis-Pasteur à Strasbourg. C’est le neveu de Raymond Aron.
Il travaille sur la biologie au début du XXe siècle en France, comme chercheur au CNRS, puis à l’école des hautes études en sciences sociales. Il y est directeur d’études à partir de 1977.
Ecrivain et universitaire, il écrit dans des magazines, notamment «Le Nouvel Observateur». Il est agrégé de philosophie et scientifique. Jean-Paul Aron, atteint du sida, est l’un des premiers à révéler sa maladie dans la presse et les médias. Il s’éteint le 20 août 1989.
Œuvres :
Essais :
- Essai sur la sensibilité alimentaire à Paris au XXe siècle (1967) ;
- Le Mangeur du XXe siècle (1973) – deux études historiques sur l’alimentation ; Anthropologie du conscrit français (1972) – avec Emmanuel Le Roy Ladurie – ;
- Qu’est-ce que la culture française ? (1975) ;
- Le Pénis et la démoralisation de l’Occident (1978) – essai sur la répression sexuelle-.
Romans :
- La Retenue (1962) ;
- Point mort (1964).
Théâtre :
- Le Bureau (1970) ;
- Fleurets mouchetés (1970) ;
- Les Voisines (1980).
Sources : –. Date de création : 2007-02-09.
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