Jean-Pierre Joseph d’Arcet voit le jour à Paris, le 31 août 1777. Il poursuit les travaux de son père Jean d’Arcet. D’Arcet devient commissaire général des monnaies et membre de l’Académie des Sciences, en 1823. Il crée les premières fabriques de soude et de potasse artificielles ainsi que d’alun, puis perfectionne la savonnerie et le clichage.
De plus, il fait de nombreuses recherches sur les alliages, l’affinage des métaux, la fabrication et l’essayage des monnaies. Il réussit à diminuer, au moyen des ventilateurs, les dangers d’un grand nombre d’industries : dorure, soufroirs, vidanges. Il est surtout connu pour ses expériences sur la gélatine. Ses découvertes sont à l’origine de la mise au point de la pastille de Vichy.
Jean-Pierre Joseph d’Arcet meurt à Paris, le 2 août 1844. Il repose avec sa femme, Claire Choron (1787-1871), Clémence d’Arcet (1810-1820), leur première fille; Louise d’Arcet (1814-1885), leur deuxième fille, épouse du sculpteur James Pradier ; Pauline d’Arcet (1821-1905), leur troisième fille, épouse de Joseph Le Coëntre, son mari, Joseph Le Coëntre (1805-1879), sa fille Marie Le Coëntre (1847-1926), et l’époux de cette dernière, B. Emmanuel Sano (1822-1878), ainsi que sa fille, Jeanne-Marie Sano (1876-1932), et, enfin, Jules Pradier (1871-1886), deuxième fils de John Pradier et de Lina Ackermann.
Publications :
- Mémoire sur les os provenant de la viande de boucherie, dans lequel on traite de la conservation de ces os, de l’extraction de leur gélatine par le moyen de la vapeur, et des usages alimentaires de la dissolution gélatineuse qu’on en obtient (1829) ;
- Description des appareils de chauffage à employer pour élever convenablement la température du courant ventilateur dans les magnaneries salubres (1841) ;
- Collection de mémoires relatifs à l’assainissement des ateliers, des édifices publics et des habitations particulières (1843).
Sources : -. Date de création : 2008-03-04.
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