Jacques Philippe d’Arcambal voit le jour le 23 décembre 1761, à Le Puy (Haute-Loire). Il entre en service le 15 janvier 1778, dans les gardes de la porte du roi. Le 1er octobre 1787, il passe dans les bureaux du ministère de la guerre.
Élève commissaire des guerres le 1er juin 1778, il obtient le grade de commissaire le 1er octobre 1791. Il fait alors les campagnes de 1792 et 1793, aux armées du Centre, du Nord et des Ardennes. Le 29 décembre 1793, il devient ordonnateur dans le département de la Somme. Puis il sert à l’armée des côtes de Cherbourg, en 1794.
Titulaire de son emploi le 13 juin 1795, le Directoire exécutif l’adjoint au ministre de la guerre Petiet, pour la direction du matériel de guerre. Il passe ensuite ordonnateur en chef pendant les quatre premiers mois de la campagne de Naples en l’an IV.
La République parthénopéenne est constituée, le 21 janvier 1799, sous l’influence française. D’Arcambal dirige les ministères de la guerre, de la marine et des relations extérieures pendant tout le temps que dure le gouvernement provisoire. En l’an VI et en l’an VII, on l’emploie aux armées Italie, des Alpes, et de Naples.
Il devient inspecteur aux revues, le 28 février 1800. On l’envoie à l’armée du Rhin pour les campagnes de l’an VIII et de l’an IX. Le 23 septembre 1801, il revient au ministère de la guerre, comme chef de la 2e division. Puis le ministre Berthier le nomme secrétaire général le 20 mars 1802.
Le 1er août 1803, il passe ordonnateur en chef au camp de Saint-Omer. Il y reste jusqu’à l’an XIII et il fait la campagne d’Allemagne en 1805, au sein du 4e corps de la Grande Armée comme ordonnateur. Le 23 janvier 1806, on l’envoie à l’armée de Naples comme commissaire général des armées française et napolitaine.
Le 23 novembre 1808, il est admis définitivement dans le corps des ordonnateurs, et le 26 janvier 1809. On l’autorise à passer au service de Naples. Là, il devient successivement grand préfet du palais, conseiller d’état, intendant général de la maison du roi le 25 mai 1809. En 1813 et 1814, il est directeur général de la guerre, chargé de la conscription, du recrutement, de l’inscription maritime et des revues.
Lorsque Murat abandonne la cause de l’Empereur, d’Arcambal n’hésite pas à faire le sacrifice de sa position brillante : il retourne en France, en août 1814. Réadmis le 4 janvier 1815 dans le cadre des inspecteurs aux revues, il obtient sa retraite le 1er janvier 1816. Il devient inspecteur en chef aux revues honoraire, le 25 avril 1816.
Jacques Philippe d’Arcambal meurt le 27 mars 1843, à Paris. C’est le beau-frère du diplomate André-François Miot de Mélito et l’oncle de Théobald Piscatory.
Distinctions : chevalier (25 mars 1804), officier de la Légion d’honneur (30 décembre 1805), chevalier de Saint-Louis (1815), grand-croix du Lion de Bavière, grand-croix des Deux-Siciles.
Sources : Wikipedia ; Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2008-11-01.
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