Charles Philippe Alexandre comte d’Arberg de Vallengin et du Saint-Empire voit le jour en 1776. Après s’être illustré à Tilsitt, il devient l’un des familiers de l’empereur. Décrit comme l’un « des plus élégants et des plus aimable », on le charge de missions délicates dont la dernière est d’assumer les fonctions de préfet de la ville rebelle de Brême.
Il garde le roi d’Espagne et de sa famille pendant leur exil forcé au château de Valençay, avec le titre de gouverneur. Il conserve son poste jusqu’au début de 1810 quand Pierre Berthémy, un des officiers d’ordonnance de l’empereur, le remplace. Le gouverneur du château se charge, naturellement, d’informer le ministre Talleyrand.
Le comte d’Arberg meurt prématurément à Bruxelles (Belgique), le 18 mai 1814. Il n’a pas eu le temps de légitimer ses deux fils naturels.
Deux de ses sœurs deviennent dames d’honneur de Joséphine et épousent – avec une dot de l’empereur – des personnalités de l’Empire : le comte Dominique Klein (1762-1845), général puis, sous la Restauration, pair de France, et le comte Georges Mouton de Lobeau (1770-1838), général dont Napoléon disait : « Mon mouton est un lion », qui, chef de la garde nationale de Paris, entre dans la légende en 1831 en dispersant une manifestation – la première fois dans l’histoire – à l’aide de pompes à incendie.
Distinctions : grand-croix de la Réunion.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2009-07-17.