ARAGO François (1862-1937)
France

photo anonyme - Source Assemblée Nationale
Député des Alpes-Maritimes

(Pierre Jean) François Arago voit le jour à Fauguerolles (Lot-et-Garonne), le 10 janvier 1862. C’est le fils de François Victor Emmanuel Arago qui est député en 1848. François Arago débute en 1883 dans la carrière diplomatique en passant brillamment le concours des Affaires étrangères.

En 1886, il est promu troisième secrétaire d’Ambassade, second secrétaire, en 1893, puis secrétaire de première classe, en 1896. En 1893 et en 1896, c’est le chef-adjoint du cabinet de Marcelin Berthelot et Léon Bourgeois.  Chef du service général des sections étrangères à l’exposition universelle de 1900, il devient, l’année suivante, ministre plénipotentiaire.

François Arago abandonne, en 1903, la diplomatie pour la politique. Il se présente à une élection partielle dans le département des Alpes-Maritimes. Au premier tour de scrutin, il se fait élire et il s’inscrit au groupe de l’Union républicaine. Il siège alors à la Commission d’enquête sur la tentative de corruption faite auprès du Président du Conseil et à la Commission des postes et télégraphes.

Mais on ne l’entend qu’une fois : sur la séparation des églises et de l’état (1905). Réélu aux élections générales du 6 mai 1906, au premier tour de scrutin, il devient membre de la Commission des affaires extérieures, des protectorats et des colonies, de la Commission du règlement. Il fait aussi partie de la Commission des jeux, de la Commission du budget pour les exercices 1908, 1909 et 1910 et de la Commission des douanes.

François Arago se manifeste, à maintes reprises, sur le budget des services pénitentiaires, dont il est rapporteur (1907), l’impôt sur le revenu (1909), le tarif général des douanes (1909, 1910) et le budget de l’Intérieur en qualité de rapporteur (1909). Il est, en outre, Secrétaire de la Chambre, en 1906 et 1907.

Il se fait battre aux élections générales des 24 avril et 8 mai 1910. Mais il prend sa revanche aux élections générales du 26 avril 1914, au premier tour de scrutin. Il siège alors à la Commission de la marine marchande, à la Commission des affaires extérieures, des protectorats et des colonies puis à celle chargée d’examiner les divers traités de paix.

Réélu, le 16 novembre 1919, sur la liste d’Union républicaine démocratique, il devient, dès 1919, vice-président de la Chambre et le reste jusqu’à la fin de la législature. Il prend part, en 1921, à la discussion du budget de l’Instruction publique en plaidant la cause du personnel scientifique des laboratoires.

François Arago interpelle le gouvernement, en 1923, sur les indiscrétions commises par les fonctionnaires. Il fait partie, en outre, de la Commission des affaires étrangères et de la Commission de l’enseignement et des beaux-arts. Il ne se représente pas aux élections générales de 1924.

C’est l’époux de Marie Dupuy, fille de Jean Dupuy, ministre, sénateur et directeur du Petit Parisien. Il est donc le beau-frère de M. Pierre Dupuy, directeur général du Petit Parisien et député. François Arago meurt à Paris, le 8 mars 1937. Il repose avec son beau-père, le ministre Jean Dupuy (1844-1919), et son beau-frère, le député Pierre Dupuy (1876-1968).

Distinctions : chevalier (31 juillet 1894), officier (12 avril 1900) de la Légion d’honneur.

Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2019-12-31.

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Monument

Inscriptions : Famille Jean DUPUY

François ARAGO, ancien vice-président, de la Chambre des députés, officier de la légion d’honneur, 1862-1937.

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Date de la dernière mise à jour : 2 mai 2024