Marthe Paule Roucole, dite Paule Andral, voit le jour à Paris (1er), le 14 septembre 1879. C’est la fille de Paul Ferrier, auteur dramatique, et d’Henriette Andral, comédienne. Après des études à l’Institution Sainte-Geneviève à Asnières, elle entre à l’âge de 16 ans au conservatoire de Paris, reçue 7ème sur 160 candidates.
Elle intègre la classe d’Eugène Silvain. À sa sortie, elle est engagée par Paul Porel et Albert Carré au théâtre du Gymnase. Commence pour elle une longue carrière dramatique qui durera jusqu’aux années 1930.
Elle passe successivement au théâtre du Vaudeville, puis au théâtre de l’Ambigu-Comique et au théâtre de l’Odéon. Paule Andral est une grande amie de l’actrice Réjane avec qui elle fait de nombreuses tournées à l’étranger. Elle est un temps la maîtresse d’Henri d’Orléans.
Infirmière pendant la guerre de 1914-1918, elle est à ce titre décorée de la Médaille de la Reconnaissance. En 1925, elle épouse l’acteur Roger Karl. Elle quitte la vie théâtrale en 1937 et se retire dans sa villa «Les Jasmins» à Villerville. Elle décède à Nice (Alpes-Maritimes), le 28 mars 1956.
Films :
- Pour les beaux yeux de la voisine de Georges Denola (1910) ;
- Le Pain des petits oiseaux de Albert Capellani (1911) ;
- Les Étapes de l’amour de Maurice Le Forestier (1912) ;
- Josette d’Albert Capellani (1912) ;
- Le Secret de Polichinelle d’Henri Desfontaines (1913) ;
- La Belle limonadière d’Albert Capellani (1914) ;
- Le Réveil (réalisateur inconnu) (1914) ;
- Le Mot de l’énigme de Georges Monca (1915) ;
- Par la vérité de Gaston Leprieur et Maurice de Féraudy (1917) ;
- Tarakanova de Raymond Bernard (1929) ;
- David Golder de Julien Duvivier (1930) ;
- Gloria (réalisateur inconnu) (1930) ;
- Le Rebelle / Le général d’Adelqui Millar (1930) ;
- La Ronde des heures d’Alexandre Ryder (1930) ;
- Bariole de Benno Vigny (1932) ;
- La Belle Aventure de Reinhold Schünzel et Roger Le Bon (1932) ;
- Ne sois pas jalouse d’Augusto Genina (1932) ;
- La Perle de René Guissart (1932) ;
- Violettes impériales d’Henry Roussell (1933) ;
- L’Étoile de Valencia de Serge de Poligny (1933) ;
- Faut réparer Sophie d’Alexandre Ryder (1933) ;
- Idylle au Caire de Reinhold Schünzel et Claude Heymann (1933) ;
- Judex 34 de Maurice Champreux (1933) ;
- Le Maître de forges de Fernand Rivers (1933) ;
- Le Petit Roi de Julien Duvivier (1933) ;
- La rue sans nom de Pierre Chenal (1933) ;
- Le Monde où l’on s’ennuie de Jean de Marguenat (1934) ;
- Dora Nelson de René Guissart (1935) ;
- Parlez-moi d’amour de René Guissart (1935) ;
- Avec le sourire de Maurice Tourneur (1936) ;
- Gigolette d’Yvan Noé (1936) ;
- Nuits de feu de Marcel L’Herbier (1937) ;
- Au royaume des cieux de Julien Duvivier (1949).
Théâtre :
- Le Faubourg d’Abel Hermant (Théâtre du Vaudeville, 1899) ;
- Le Joug d’Albert Guinon et Jane Marny (Théâtre du Vaudeville, 1902) ;
- L’Esbroufe d’Abel Hermant (Théâtre du Vaudeville, 1904) ;
- L’Armature d’après Paul Hervieu (Théâtre du Vaudeville, 1905) ;
- La Marche nuptiale de Henry Bataille (Théâtre du Vaudeville, 1905) ;
- Éducation de prince de Maurice Donnay (Théâtre du Vaudeville, 1906) ;
- La Sauvageonne d’Edmond Guiraud (Théâtre des Bouffes Parisiens, 1914) ;
- L’Affaire des poisons de Victorien Sardou (Théâtre de l’Odéon, 1917) ;
- Molière de Henry Dupuy-Mazuel et Jean-José Frappa (Théâtre de l’Odéon, 1922) ;
- Une jeune fille espagnole de Maurice Rostand (Théâtre Sarah-Bernhardt, 1934) ;
- Amphitryon de Jean Giraudoux (Théâtre de l’Athénée, 1934) ;
- Tessa, la nymphe au cœur fidèle adaptation Jean Giraudoux d’après Basil Dean et Margaret Kennedy (Théâtre de l’Athénée, 1934) ;
- Knock ou le Triomphe de la médecine de Jules Romains (Comédie des Champs-Élysées, 1935) ;
- La guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux (Théâtre de l’Athénée, 1935).
Distinctions : La légion d’honneur mentionnée dans l’inscription ne figure pas dans la Base Léonore.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2017-07-20.