Avetis Aharonian voit le jour le 4 Janvier 1866 à Igirmawa (alors dans l’empire russe, aujourd’hui en Turquie). Il passe son enfance au cœur de l’Arménie. Son père est forgeron et Zadar, sa mère, lui apprend très tôt lors la lecture et l’écriture. Entre 1888 et 1892, il est professeur à Igdir (Arménie).
En 1898, il étudie à l’Université de Lausanne (Suisse), l’histoire et la philosophie. Il fait un voyage à travers l’Italie, puis continue ses études en littérature à la Sorbonne (Paris).
Après avoir rencontré Christofor Mikaelian, l’un des pères fondateurs de la Fédération révolutionnaire arménienne, il commence à écrire son journal, Troshag. En 1902, il retourne dans le Caucase, à Tbilissi (en Géorgie aujourd’hui) où il est recteur d’un lycée et rédacteur en chef de la revue Murc.
À partir de 1905, il écrit également pour le magazine Aradz. En 1907, il participe à une délégation arménienne à La Haye (Pays-Bas). En 1909, le régime tsariste le condamne à deux ans de détention dans les prisons de Tbilissi Metechi, Bakou, Rostov et Novotcherkassk. Poursuivi, il fuit vers l’Europe.
Ensuite, en 1917, il revient de nouveau dans le Caucase. C’est, en 1918, le premier président du Parlement de la République démocratique d’Arménie. Il signe, le 4 juin 1918, le traité de Batoumi. Le 10 août 1920, il signe, comme chef de la délégation arménienne, le Traité de Sèvres.
Après l’annexion de l’Arménie par l’Union soviétique et son intégration dans la Transcaucasie République socialiste fédérative soviétique, il fuit une dernière fois pour l’Europe. Lors d’un débat public en février 1934, il est victime d’un accident vasculaire cérébral. Il ne peut plus parler ni écrire. Jusqu’à sa mort le 20 avril 1948, il vit en France.
Œuvres :
- Tableau approximatif des réparations et versement les indemnités et Dommages subis par la nation Arménienne en Arménie de Turquie et dans la République du Caucase Arménienne, Dupont, Paris (1919) ;
- Sur le chemin de la liberté (histoires courtes), Parenthèses (1978) ;
- Les Anciennes Croyances Arméniennes, Parenthèses (1980).
Sources : Encyclopédie de la littérature mondiale française, Kröner Verlag Alfred, 1975. Date de création : 2011-06-02.
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