Alexandre Emmanuel de Crussol d’Uzès voit le jour le 5 juillet 1743, à Paris. C’est le fils de Pierre Emmanuel, marquis de Crussol, député de la noblesse à l’Assemblée constituante de 1789.

Capitaine des « Gardes du corps de Monsieur » (Charles Philippe de France, comte d’Artois), il attire la confiance et l’amitié de celui-ci et émigre avec la famille royale à la Révolution française.

Il revient en France, en compagnie de sa tante, la marquise de Grollier, à la Restauration, et s’installe en sa compagnie, au château d’Epinay. Il s’éteint le 17 décembre 1815, à Paris.

Distinctions : chevalier de Saint Jean de Jérusalem (15 septembre 1763).

Titres : Pair de France (1814).

Sources : Wikipedia. Date de création : 2008-01-28.

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Les faces latérales du monument sont décorées de deux bas-reliefs en marbre (H. 1m 50. L. 1m 30). Celui de droite représente une femme assise au pied d’un saule pleureur et posant la tête sur une urne funéraire placée devant elle. C’est une gravure de Collette, d’après un dessin de Ferdinando Quaglia. Le bas-relief de gauche représente une jeune femme drapée à l’antique, assise, la tête couronnée d’épines ; elle est accoudée sur la Bible et l’Évangile, et tient une croix de la main droite ; de l’autre main elle remet une couronne de laurier à un génie ailé qui s’apprête à la déposer sur un buste d’homme simulé.

Inscriptions :

Ici repose, Alexandre Emmanuel de CRUSSOL d’UZES, capitaine honoraire […].
Emmanuel de CRUSSOL d’UZES, marquis de CRUSSOL, 1902-1952.
Louis Emmanuel, de CRUSSOL, duc d’UZES, 1871-1943.
Henriette Marie Thérèse, d’ALBERT de LUYNES, duchesse d’UZES, 1876-1951.

XV décembre MDCCCXV, élevé à sa mémoire, par Mme de GROLLIER, sa tante.

(Dans le bas-relief) Benedictio domini, super caput, justi, donec requiescam, cum illo.
Angelis suis mandavit, de te.
(Latin) La bénédiction du Seigneur, sur la tête du juste, jusqu’à ce que je me repose avec lui.
Il t’a recommandé à ses anges.

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