Jean-Baptiste Gail voit le jour à Paris, le 4 juillet 1755. On lui doit la propagation des lettres grecques en France au début du XIXe siècle. Il est conservateur de la bibliothèque Royale. Professeur adjoint au Collège de France en 1791, il devient titulaire en 1792. Pendant la Révolution, il ne se mêle pas à la politique et s’efforce seulement de garder ses postes.
En 1815, Louis XVIII le nomme conservateur des manuscrits grecs de la Bibliothèque royale, ce qui provoque l’hostilité des conservateurs en place, qui avaient proposé un autre candidat. De longs échanges par revues interposées s’ensuivent, notamment avec P.-L. Courier. Jean-Baptiste Gail est un travailleur acharné et on peut lui attribuer le regain des études grecques après la Révolution.
Il publie L’Histoire grecque de Thucydide en 1807 et des éditions de Xénophon et de Théocrite (1828). C’est également l’auteur de manuels scolaires s’appuyant sur les méthodes pédagogiques de Port-Royal. Il publie aussi «Le Philologue», recueil de communications faites à la classe de langues anciennes et d’histoire de l’Institut de France dont il est membre depuis 1809, et portant sur la grammaire, la géographie, l’archéologie et la littérature grecques.
Jean Baptiste Gail décède à Paris le 5 février 1829. Il repose avec sa femme, la compositrice Sophie Gail (1775-1819) et son fils, le librettiste Jean François Gail (1795-1845).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2007-11-22.