Georges Deherme nait à Paris, le 6 avril 1867. Il devient ouvrier sculpteur sur bois et typographe, par ailleurs, libertaire. Initiateur des Universités populaires, il est le directeur de La Coopération des Idées, revue d’éducation sociale.
En 1902, avec notamment Élisée Reclus, Jehan Rictus, Lucien Descaves, Maurice Donnay, Henri Zisly, Émile Armand, Paraf-Javal, il est parmi les fondateurs de la Société pour la création et le développement d’un milieu libre en France qui appuie la création d’une communauté libertaire, La Clairière de Vaux (Essômes-sur-Marne, Aisne), « premier milieu libre » non éphémère dissout en 1907.
Proche du peintre symboliste Alexandre Séon, il associe l’art à l’activité des Universités populaires ainsi que l’a démontré Jean-David Jumeau-Lafond dans son livre « Les Peintres de l’âme. Le symbolisme idéaliste en France » (Paris, Anvers, Pandora, 1999). Alexandre Séon dessine le décor de la revue de Deherme « La Coopération des idées ». Il meurt à Bruxelles (Belgique), le 25 janvier 1937. Il repose avec son épouse Henriette Deherme (1872-1937).
Œuvres :
- Communisme et Individualisme, L’Autonomie Individuelle (n°1, mai 1887) ;
- Fédération ou Autorité, L’Autonomie Individuelle (n°2, juin 1887) ;
- L’Individualisme, L’Autonomie Individuelle (n°3, juillet 1887) ;
- L’Individualisme, Un Pessimiste : Edmond Thiaudière (La Coopération des Idées, 1900) ;
- Rapport sur l’enseignement social en France (F. Alcan, 1900) ;
- La coopération des Idées : Une tentative d’éducation et d’organisation populaires (Union pour l’Action morale, 1901) ;
- Siècle de lutte contre la traite et l’esclavage (Impr. du gouvernement général, 1907, 377 p.) ;
- L’Afrique occidentale française : action politique, action économique, action sociale (Paris, Bloud & Cie, 1908, 528 p.) – Ouvrage couronné par l’Académie Française et par la société antiesclavagiste de France – ;
- La démocratie vivante, Paris (Bernard Grasset, 1909, 402 p.) ;
- Auguste Comte et son œuvre : Le Positivisme, avec deux portraits hors texte (Paris, V. Giard et E. Brière, 1909, 128 p.) ;
- Couverture de l’ouvrage de Georges Deherme, La Crise Sociale (Paris, Bloud & Cie, 1910, 373 p.) ;
- La Crise Sociale (Paris, Bloud & Cie, 1910, 373 p.) ;
- Les classes moyennes : étude sur le parasitisme social (Perrin, 1912, 321 p.) ;
- Le Pouvoir social des femmes (Paris, Perrin, 1914, 280 p.) ;
- L’Idéologie salutaire (impr. de A. Tournon, 1915, 51 p.) ;
- Le positivisme dans l’action : Démarche initiale (1915) ;
- Appel aux civils (1916) ;
- La France militante (Paris, 1916, 36 p.) ;
- Aux civils – III : Circulaire confidentielle (E. Arrault, 1917, 22 p.) ;
- Le nombre et l’opinion publique : les forces à régler (Paris, B. Grasset, 1919, 258 p.) ;
- Penser pour agir : notes, observations, préceptes sur les principales questions politiques, sociales et morales de notre temps (Paris, B. Grasset, 1919, 318 p.) ;
- L’argent et la richesse (Paris, B. Grasset, 1919, 266 p.) ;
- L’idéologie délétère : les superstitions matérialistes (Groupe A. Comte, 1919, 46 p.) ;
- La France victorieuse en péril : Comment agir (impr. A. Tournon, 1919, 38 p.) ;
- Un Prolétaire: Jules Ravaté, avec un portrait hors texte (1920, 38 p.) ;
- Aux jeunes gens : Un maître : Auguste Comte – Une direction : le Positivisme (impr. E. Arrault et Cie, 1921, 154 p.) ;
- Pour la réforme intellectuelle et morale (1918-1920) (Groupe A. Comte, 1923, 459 p.) ;
- Démocratie et sociocratie : l’immense question de l’ordre (Éditions Prométhée, 1930, 372 p.) ;
- Les ravages de la démoploutocratie américaine (1931) ;
- La crise insoluble (1933, 194 p.) ;
- Aux civils : Le devoir de servir et de militer (Imprimerie E. Arrault et Cie, 64 p.) ;
- A l’élite des – La France militante – Pour l’Ordre, condition de toute paix, qui est la base. Pour le progrès, la civilisation morale, condition de l’union des peuples, qui est le but (impr. A. Tournon, 36 p.).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2016-03-01.