Jean-Paul Garnier voit le jour le 16 novembre 1801, à Épinal (Vosges). Son père, un organiste, meurt quand il a dix ans.
Il débute dans les imprimeries d’images d’Épinal puis fait un premier apprentissage dans un atelier de serrurerie, qu’il quitte pour entrer chez un horloger. Alors qu’il est déjà très habile ouvrier, il entend parler d’un maître horloger de Luxeuil (Haute-Saône). Il se fait alors admettre chez lui. Mais il y reste jusqu’au jour où celui-ci l’incite à se rendre à Paris.
En 1826, il invente et présente à l’Académie des sciences un échappement libre à remontoir et à force constante, qui permet d’obtenir la seconde avec un pendule de demi-seconde.
En 1827, il présente à l’examen du jury de l’Exposition un régulateur de précision, à données astronomiques, qui fait sensation. Puis, en 1834, il présente à l’Exposition une série de pendules de voyage, de dispositions toutes nouvelles.
Ensuite, en 1845, les premiers essais de télégraphie électrique ont lieu. Il prend part au concours ouvert, et présente un système de télégraphe à cadrans et à lettres.
En 1861, après l’annexion de la Savoie, le ministre des travaux publics le choisit pour étudier l’état de la fabrication de l’horlogerie dans le Chablais et le Faucigny.
On le connait surtout car il équipe en horloges les gares en France, en Argentine et en Roumanie. De plus, il construit aussi l’horloge placée dans la tour réalisée par Alexandre Gustave Eiffel, à Montecristi en République Dominicaine.
Il meurt le 14 février 1869 à Paris. Il repose avec son fils, Casimir Paul Garnier (1834-1916), horloger, avec son petit-fils Paul Louis Garnier (1879-1916), écrivain, avec son beau-fils, Victor Brozier (1831-1911), commandant, et avec son petit-fils, Victor Brozier (1875-1907), lieutenant.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2016-03-10.