DESPEAUX Eloi Laurent, baron (1761-1856)
France

portrait par Jean-François Bremond, 1856

Eloi Laurent Despaux voit le jour le 8 octobre 1760, à Auteuil (Oise). Il entre au service comme soldat au régiment de Flandre, le 2 novembre 1776. Puis il passe par tous les grades de sous-officier dans ce régiment. Il se trouve à Versailles lorsque les Parisiens y viennent chercher le roi.

Après la bataille de Jemmapes, il devient capitaine adjudant-major au 9e bataillon du Nord. Il se distingue à la défense du camp de Famars, où il est grièvement blessé et nommé chef de bataillon sur le champ de bataille. Nommé général de brigade le 3 septembre 1793, il est chargé d’une mission sur la Sambre, y est blessé de nouveau, et peu de jours après, créé général de division (19 mars 1794).

Un avancement aussi rapide s’explique par le courage reconnu de M. Despeaux plutôt que par sa capacité militaire. Il a, d’ailleurs, une supériorité incontestable dans les manœuvres de l’infanterie. Après la conquête de la Belgique et de la Hollande par Pichegru, il passe commandant supérieur de Tournai, puis d’Anvers et du Brabant occidental, où il doit surveiller la suppression des maisons religieuses.

En 1798, le Directoire lui confie la 18e division militaire (Dijon). Il occupe les postes d’Inspecteur principal d’Infanterie et de Gouverneur des Pays-Bas en 1798.

Le 8 mai 1809, il reçoit le commandement d’une division à l’armée d’observation de l’Elbe, à Hanau. Il commande même quelque temps en chef, après le départ de Junot. De là il parait quelques jours au siège de Flessingue, puis commande, le 20 septembre 1809, la 20e division (Périgueux).

A la suite des événements de 1814, le général Despeaux commande à Metz et le 25 mars 1815 au Quesnoy. La seconde Restauration le met en disponibilité. On le charge deux fois seulement de tournées d’inspection.

D’une longévité de service hors normes, c’est le doyen des généraux de division de l’Europe : 80 ans de service dont 62 de grade de général de division. Le général s’éteint à Paris, le 25 octobre 1856 à Paris.

Titres : baron (11 juin 1819).

Distinctions : légionnaire (4 floréal an XIII), officier (21 janvier 1814), commandeur (2 aout 1821), grand-officier (22 août 1833), grand-croix de la Légion d’honneur (7 février 1856) ; grand-croix, commandeur de l’Epée de Suède et Norvège ; chevalier de Saint-Louis.

Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2008-03-07.

Monument

Inscriptions : Sépulture du général DESPEAUX, et de la famille CERCUEIL, et MESSENER

Ici repose, Louis François CERCUEIL, né le 12 floréal an VI mort le 30 mars 1870. Né de parents pauvres, il sut arriver par son, intelligence et son énergie à une fortune, qui lui permit de donner à ses enfants, l’instruction qu’il n’avait pu recevoir, homme de bien patriote, estimé de ses concitoyens, il emporte les regret de tous ceux, qui l’ont connu.

Ici repose :
[…] CERCUEIL née DESPEAUX, […]vers le 12 avril 1797, […] Paris le 1er novembre 1881, dans sa 85ème année. Nous ne t’oublierons jamais, o mère chérie, dont l’inaltérable bonté ne s’est, jamais démentie un seul instant, toi dont les qualités de cœur étaient, unies à celles de l’esprit, toi qui faisait le charme de tous, ceux qui t’entouraient et dont, l’intelligence la mémoire, la tendresse ne se sont éteintes, qu’avec la vie sois persuadée, que ton gai et doux sourire, restera éternellement, gravé dans nos cœurs.
Eloi Laurent DESPEAUX, […] des généraux, […] vision de l’Europe, grand-croix, de l’ordre impérial, de la légion d’honneur, grand-croix et commandeur, de l’ordre militaire, de l’épée de Suède et de Norvège, chevalier de St Louis, inspecteur général, d’infanterie, gouverneur des Pays-Bas en 1798, né à Auteuil dept de l’Oise, le 8 octobre 1760, décédé à Paris, dans sa 97ème année, le 25 octobre 1856.
Ici repose, Adèle CERCUEIL, Veuve MESSENER, née à Paris le 24 9bre 1830, décédée à Paris le 24 7bre 1906. Energie – Esprit – Bonté.
A leur bon père, ses enfants reconnaissants. Ici repose, le corps de Louis CERCUEIL, mort dans les bras de sa femme, et de ses enfants, le 10 mai 1833, à l’âge de 68 ans. Si sa vie ne fut pas marquée, par des actions d’éclat, elle le fut par les vertus, qui constituent un honnête homme, et un bon citoyen. Oh mon père ! C’était trop tôt mettre une tombe, de plus à côté des autres tombes, toi qui faisais le bonheur de ta famille, et qui en étais chéri; ta famille c’était ton univers à toi… Dors en paix, bon père, ton univers ne te manquera jamais, ton fils viendra souvent, avec tes petits-enfants, visiter ta dernière demeure, répandre des larmes sur la terre, qui te dérobe à leurs embrassements.
Mme Vve CERCUEIL-RENAUDIN, décédée le 23 Xbre 1839.
Ici repose, Marie NICOLE, née […], décédée le 6 Xbre […], à l’âge de 72 ans.
Gabriel Eugène NICOLE, décédé le 25 janvier 1869 à l’âge de […] ans. Il laisse des regrets éternels à sa femme, à ses enfants à toute sa famille, et à ses nombreux amis. Vous qui venez ici, priez pour lui.
26 Xbre 1868, Mr BILLORE Jean-Baptiste, âgé de 60 ans.
29 mai 1870, Mme BILLORE, née Cécile CERCUEIL, âgée de 76 ans.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 15 octobre 2024