Marie-Anne Pierrette Paulze voit le jour à Montbrison (Loire), le 20 janvier 1758. C’est la fille du fermier général Jacques Paulze et la petite nièce, par sa mère, de l’abbé Joseph Marie Terray. Elle épouse (à l’âge de 13 ans) Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794), fondateur de la chimie moderne et de la physiologie respiratoire. C’est pour son mari une compagne précieuse.

Elle collabore à son œuvre scientifique. En effet, elle lui traduit en français diverses publications et dessine toutes les planches illustrant son traité de chimie. Elle voit mourir son père et son mari sur l’échafaud. Après la mort de Lavoisier, sa femme fait publier ses mémoires inachevés.

Marie-Anne épouse en seconde noces le savant américain Benjamin Thompson, comte de Rumford.

Madeleine Pinault-Sorensen a pu établir que Madame Lavoisier est à titre privé élève de Jacques Louis David, grâce à deux dessins conservés au Musée national des techniques de Paris annotés par David. Marie-Anne de Rumfort décède à Paris, le 10 février 1836.

Sources : Wikipedia. Date de création : 2007-11-19.

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Mme Lavoisier repose sous un monument élevé par sa petite-nièce, Mme L. de Chazelles. A l’origine, la tombe était surmontée d’un buste en pierre qui a disparu. Cette sépulture est considérée par beaucoup comme le cénotaphe d’Antoine de Lavoisier.

Inscriptions :

Ici reposent, les dépouilles mortelles de, Madame Marie Anne Pierrette PAULZE, LAVOISIER, comtesse de RUMFORD, née à Montbrison le 20 janvier 1758, décédée à Paris le 10 février 1836.
Par son esprit et ses lumières, elle […], deux illustres savants auxquels elle unit […], elle partagea les travaux et la science de LAVOISIER, l’amour de l’humanité qui animait RUMFORD. La mort la surprit au milieu d’amis illustres, dont elle était le lien et qui pleureront longtemps sa perte.

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