Léon Francfort voit le jour à Strasbourg (Bas-Rhin), le 2 aout 1847. C’est le fils de Léopold Francfort et de son épouse Ernestine Half. Il entre à l’Ecole polytechnique le 1er novembre 1866 puis à l’école d’application e l’armée le 1er octobre 1868.
Sous-lieutenant le 28 juillet 1870, lieutenant le 14 septembre 1871, il passe capitaine en second le 20 janvier 1874, à la manufacture d’armes de Châtellerault (Vienne). Capitaine le 10 novembre 1876, à Vincennes (Val-de-Marne), puis à l’état-major du ministre de la Guerre le 27 mai 1880, il devient chef d’escadron le 17 avril 1888, au 2ème Régiment d’Artillerie.
Ensuite, il est lieutenant colonel le 5 octobre 1895, à l’état-major de Toulon (Var), puis colonel, le 16 mars 1901, commandant le 39ème Régiment d’Artillerie. Il finit sa carrière comme général de brigade.
Il épouse Mathilde Spielmann puis, veuf, Eugénie Fould (1854-1943).
A son décès, il habite 82 rue du Ranelagh, à Paris (16ème). Il est victime du bombardement allemand de l’église Saint Gervais-Saint-Protais, 13 rue des Barres, à Paris (4ème), le 29 mars 1918. Il repose avec son beau-père, Isidore Fould (1811-1878), négociant et chef de la garde nationale de Saint-Denis, et sa belle-sœur, Clémence Roth, née Fould (1853-1918), peintre.
Distinctions : chevalier (28 décembre 1885), officier (4 décembre 1902) de la Légion d’honneur.
Contexte :
Le 29 mars 1918, à 16h36, un obus allemand tombe sur l’église Saint-Gervais-Saint-Protais, à Paris (4ème), pendant l’office du Vendredi Saint. Il y a 91 tués et 68 blessés parmi les fidèles. C’est le plus lourd bilan causé par les bombardements à longue portée subis par Paris pendant la Première Guerre mondiale.
Pour lire des détails sur le bombardement de l’église Saint Gervais
Sources : Archives départementales de la Seine (Registre des entrées du cimetière, Décès du 4ème) ; Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2025-02-09.
