Pierre Brisdoux Galloni d’Istria voit le jour à Alger (Algérie, alors française) le 20 octobre 1914. Docteur en droit, il rejoint l’armée de l’air en 1939. Il tente de passer en Angleterre dès le 18 juin 1940, mais échoue et est démobilisé. Après ce premier échec, il tente, fin décembre 1940, de rejoindre les Forces Française Libres.
Il part en Algérie et essaie de rejoindre le Cameroun. Mais on l’arrête comme « déserteur » à Niamey (Niger). Il s’enfuit et rejoint le Tchad avec quelques camarades par le Sahara, le nord du Niger, le désert du Ténéré et le Tibesti tout en étant poursuivi par les forces de Vichy.
C’est un incroyable parcours de plusieurs milliers de kilomètres réalisés en deux mois. Ceci lui vaut une condamnation à mort pour trahison par le tribunal militaire de Dakar. Le général de Gaulle, à Fort-Lamy (devenue Ndjamena, Tchad), se déplace en avion à Zouar pour les accueillir en mai 1941.
Pierre Brisdoux Galloni d’Istria s’engage alors dans les Forces aériennes Françaises libres. Il rejoint le groupe de chasse Alsace et participe à la défense des côtes de Syrie et de Palestine. Lieutenant en mars 1942, il prend part à la campagne de Libye.
En 1943, il rejoint la Grande-Bretagne et le groupe de chasse Île-de-France. Affecté au 340 free French Squadron, il assure la défense des côtes de Grande-Bretagne et remplit des missions offensives sur le nord de la France. Le 6 juin 1944, il participe ainsi au débarquement.
Puis on l’affecte, en août 1944, au 198 Squadron (la fameuse escadrille anglaise Killer Squadron) qui sert sous les ordres du commandant Yves Ezanno. C’est au cours d’une mission qu’il trouve la mort. Il est abattu, le 8 décembre 1944, lors d’une attaque sur le quartier général de l’organisation Todt, près d’Utrecht (Pays-Bas).
Distinctions : compagnon de la Libération ; croix de guerre 1939-1945 (4 citations), médaille de la Résistance avec rosette, médaille coloniale avec agrafe « Libye », médaille des évadés.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2014-10-21.
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