Eugène Emmanuel Mermet de Cachon voit le jour trou à La Pesse (Jura). C’est le fils d’Alexis Mermet-Cachon et de Claudine Barbe, son épouse.
Il entre au séminaire des Missions Étrangères, rue du Bac à Paris, le 11 juillet 1852, où il est ordonné prêtre le 11 juin 1854. Le 25 août 1854, moins de deux mois après son ordination, on l’envoie à Hong Kong, il a 27 ans.
Il s’embarque sur le « Sybille » avec les Pères Furet et Girard et arrive le 6 mai 1855 à Naha, aux îles Riou-Kiou, archipel japonais (dont l’île principale est Okinawa). Là, il étudie durant deux ans le japonais.
Grâce à ses connaissances de la langue, il travaille pour une mission du baron Gros, chargé de nouer officiellement des relations entre la France et le Japon. Malgré d’importantes difficultés, les efforts du baron Gros, envoyé de Napoléon III, aboutissent. Le premier traité d’amitié et de commerce franco-japonais est signé le 9 octobre 1858.
En 1859, Il se rend à Hakodate, principale ville de l’île de Hokkaidō, où il ouvre en avril 1860, une école de français. Il propose la direction de l’hôpital local à Léon Dury. Ce dernier arrive en 1862 avec du matériel. Mais son projet d’hôpital n’aboutira pas, faute de moyens. Déçu et humilié, diminué par la maladie, il quitte Hakodate, en 1863.
De retour à Paris en 1864, il abandonne la prêtrise et les Missions Étrangères pour entreprendre des travaux d’érudition. Il publie « Les Aïnous, langue, mœurs, religion » et prépare la publication du premier dictionnaire français-anglais-japonais.
En 1867, il sert d’interprète entre Napoléon III et Yoshitaké, lors de l’Exposition universelle à Paris.
Il ne retournera jamais au Japon. Il quitte Paris pour le midi de la France. Là, il épouse Louise Alphonsine Durand. Il meurt à Cannes (Alpes Maritimes), le 14 mars 1889, à l’âge de 61 ans.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Archives départementales des Alpes Maritimes (Actes de décès de Cannes) ; Wikipedia. Date de création : 2024-07-22.
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