Henri Lozeray voit le jour le 17 mai 1898, à Dreux (Eure-et-Loir), dans une famille ouvrière. Il devient typographe.
Il adhère à 16 ans au syndicat du livre et aux Jeunesses socialistes. De plus, il milite en faveur de l’adhésion à la IIIe Internationale et, en 1921, il devient dirigeant des Jeunesses Communistes.
En mai 1936, il se fait élire député du Parti Communiste Français (PCF) dans le 11ème arrondissement de Paris. Il est membre de la commission de l’Algérie et des colonies.
Accusé d’être membre du groupe ouvrier et paysan français, créé légalement en remplacement du groupe parlementaire communiste dissous, il est arrêté le 8 octobre 1939. Il est alors déchu de son mandat de député, le 21 janvier 1940. Puis, le 3e tribunal militaire de Paris le condamne, le 3 avril 1940, à cinq ans de prison, 4000 francs d’amende et cinq ans de privation de ses droits civiques et politiques. On l’emprisonné à Poitiers (Vienne) puis on le déporte en Algérie.
De 1945 à 1950, il se fait élire député du Cher. Il est alors membre de la commission des territoires d’outre-mer des deux Constituantes. Le 20 mars 1946, il prononce un discours à l’Assemblée constituante intitulé : « Pour une union française fraternelle et démocratique ». Le PCF publie le texte sous forme de brochure en 1946.
Il démissionne de son mandat de député en mars 1950 pour raisons de santé. On le désigne ensuite pour siéger à l’Assemblée de l’Union française.
Il meurt le 13 juillet 1952, à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris. Il repose avec Georges Politzer (1903-1942), professeur de philosophie, et Jacques Salomon (1908-1942), physicien et théoricien politique.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2024-06-17.