Les nazis créent, en 1939, le camp de concentration de Ravensbrück sur l’ancienne commune de Ravensbrück, à 80 km au nord de Berlin (Allemagne). Il succède au camp de concentration de Lichtenburg. Puis il devint rapidement le centre de détention de femmes le plus important du pays. On y déporte au moins 132 000 femmes et enfants, dont 90 000 y meurent.
Le camp, destiné en premier lieu aux détenues politiques – opposantes politiques, communistes, ou résistantes polonaises, allemandes, françaises, prisonnières de guerre russe -, accueille également des détenues raciales – Juives, Tziganes, Roms. Il fournit en main-d’œuvre féminine les industries d’armement et les mines de sel. D’abord sur place, puis aussi au sein de l’une des 70 antennes disséminées de la mer Baltique à la Bavière. Ainsi, une immense usine Siemens est voisine du camp et exploite les prisonnières.
Les détenues proviennent de tous les pays d’Europe occupés par l’Allemagne, mais les Polonaises ont constitué le premier contingent.
À partir d’avril 1941, on y détient aussi des hommes, mais dans un camp annexe.
Sources : Monuments à la mémoire des déporté(e)s victimes des camps de concentration et d’exterminations nazis, Mairie de Paris, brochure éditée pour le 60e anniversaire de la libération des camps et de la victoire des peuples sur le fascisme. Date de création : 2005-10-20.