André Leroy voit le jour à Montreuil (Seine-Saint-Denis), le 16 janvier 1913. Militant communiste, il est de 1946 à 1948, le dirigeant de l’Union de la Jeunesse Républicaine de France. Secrétaire national de la Fédération des jeunesses communistes de France en 1939, il en est un des dirigeants clandestins de 1940 à 1942.
Arrêté par la police française en mai 1942, emprisonné dans de nombreux lieux, transféré au camp de Royallieu, à Compiègne (Oise), il en part au printemps 1944 pour le camp de concentration de Buchenwald. Libéré en mai 1945, affaibli, il devient, en août 1945, secrétaire général de L’Union de la Jeunesse Républicaine de France.
En août 1945, il fait partie de l’Assemblée consultative provisoire, au titre des prisonniers et déportés. C’est son seul mandat national. Il est membre du comité central du Parti Communiste Français, de 1947 à 1950. Il est, ensuite, responsable de la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes (FNDIRP).
Il décède à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), le 13 mars 1982. Il repose avec d’autres membres du PCF, dont le résistant Charles Joineau (1919-1997), le résistant Alain Joubert (1923-1996), le député et ministre communiste Marcel Paul (1900-1982) et le résistant Frédéric Henri Manhès (1889-1959).
Publications :
- avec Louise Alcan et al. La déportation, Paris, Presses de l’imprimerie Jacques London (1985) ;
- Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes, préface par Louis Martin-Chauffier, La déportation, Paris, Ramsay (1994).
Distinctions : croix de guerre.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2021-05-15.