Giuseppe de Nittis voit le jour le 25 février 1846, à Barletta (Italie). C’est le fils de Raffaele de Nittis et de sa femme Teresa Emanuela Barracchia, riches propriétaires terriens.
Il montre une prédisposition précoce pour la peinture, mais son tempérament indépendant et frondeur l’entraine bien vite hors des voies convenues. En 1863, il est ainsi renvoyé de l’académie des beaux-arts de Naples. En effet, il refuse l’enseignement conventionnel et met à profit sa liberté retrouvée pour peindre d’après nature.
Naples est alors l’un des centres les plus actifs pour le paysage de plein air. C’est là que se réunissent dès le début du siècle les peintres de « L’école de Pausilippe », rénovateurs de la tradition de la veduta. Puis, dans la deuxième moitié du XIXe, viennent ceux de l’école de Resina (ou, comme l’appellera Domenico Morelli, la « République de Portici »), dont De Nittis fut, avec Frederico Rossano ou Marco de Gregorio, l’un des représentants.
Joseph de Nittis s’éteint chez lui, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) le 21 août 1884. Il repose avec sa femme, la femme de lettres Léontine née Gruvelle (1843-1913), son fils, le médecin et homme de lettre, Jacques de Nittis (1872-1907).
Extrait de ses carnets :
«Chaque matin, je sortais de chez moi pour aller chercher mes amis peintres Rossano et Marco de Gregorio, beaucoup plus âgés que moi. Quelle belle période ! Il y a tant de liberté ! Et la mer, le vaste ciel et les horizons infinis ! Au loin, les îles d’Ischia et Procida ; Sorrente et Castelmare nimbées dans une brume rosée qui, petit à petit, est dissoute par le soleil. Certaines fois, heureux, je restais sous des averses imprévues. Car, croyez-moi, l’atmosphère, moi, je la connais bien, je l’ai peinte tant de fois. Je connais toutes les couleurs, tous les secrets de l’air et du ciel dans leur essence intime».
Œuvres :
- La danseuse Holoke-Go-Zen, Renvoie à la légende du Heike Monogatari concernant la danseuse shirabiyoshi Hotoke Gozen (1873) – château musée de Nemours (Seine-et-Marne) ;
- La Place des Pyramides (1875) – musée d’Orsay, Paris ;
- Derrière l’éventail (1875) – château musée de Nemours (Seine-et-Marne) ;
- Westminster bridge (1878) – Pinacoteca De Nittis, Barletta (Italie) ;
- Promenade hivernale (1879) ;
- La Parfumerie Violet, boulevard des Capucine (1880) – musée Carnavalet, Paris ;
- La Place du Carrousel, ruines des Tuileries (1882) – musée du Louvre, Paris ;
- Avenue du Bois de Boulogne (1882) – musée des Beaux-Arts, Reims (Marne);
- Déjeuner au jardin (1883) – Pinacoteca De Nittis, Barletta (Italie)…
Sources : Wikipedia. Date de création : 2008-03-02.