(Joseph Jacques) Henri Yvan voit le jour le 13 aout 1849, à Montpellier (Hérault). C’est le fil de Joseph Guillaume Yvan, employé aux contributions indirectes, et de Marguerite Filliol, son épouse.
Journaliste, il devient rédacteur du journal « Le Petit Marseillais ». Il collabore aussi au Marseillais, Le Phocéen, Marseille Journal, La Presse, Mirabeau, etc.
Mais c’est aussi un homme de lettres, sous le nom de Théodore Henry. De plus, il devient syndic de l’association des journalistes républicains de Paris, à sa création le 9 avril 1881, puis son trésorier à partir d’octobre 1887.
Il décède le 1er décembre 1926. Il repose avec son fils, Antoine Eugene Louis Yvan (1880-1914), homme de lettres lui aussi, mort pendant la grande guerre.
Œuvres :
- La Balance, comédie en un acte (1901) ;
- Les Violettes, comédie en un acte (1900) ;
- Championnet, drame en cinq actes et sept tableaux, musique de Ch. Tony (1899) ;
- Les chauffeurs, les amours de Duramé (1882) ;
- Les treize femmes de Gaspard de Besse – en collaboration avec Paul Bosq (1882) ;
- Les Nuits du Boulevard, drame en cinq actes et huit tableaux (1881) ;
- La duchesse Hélène (1879) ;
- Les Artistes de la Comédie française à Marseille (1868) ;
- Le parricide de St Barnabé.
Distinctions : chevalier (9 juillet 1883), officier (25 février 1900) de la Légion d’honneur ; médaille d’argent (21 juillet 1895), d’or (13 aout 1898) des sociétés de secours mutuel.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; BNF-Gallica. Date de création : 2024-03-01.
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