Auguste (Alexandre) Hirsch voit le jour dans une famille juive, à Lyon (Rhône), le 8 juillet 1833. C’est le fils d’Alexandre Hirsch (1801-1890), marchand et brodeur, et de Rosalie Mayer (1801-1885), son épouse. Il est aussi le frère de Malvina Hirsch (1826-1917), d’Abraham Hirsch (1828-1913), architecte en chef de la ville de Lyon, de Julie Hirsch (née en 1831) et de Joseph Hirsch (1836-1901), professeur de machines à l’École des ponts et chaussées et de mécanique appliquée au Conservatoire National des Arts et Métiers.
Il est d’abord l’élève de Victor Vibert à Lyon (Rhône), entre 1851 et 1854, puis celui d’Hippolyte Flandrin et de Charles Gleyre à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il fait un voyage au Maroc en 1870 qui lui inspire des tableaux sur la communauté de Tétouan.
Il débute au Salon de 1857 avec un dessin représentant Moïse. Puis il expose à Paris et à Lyon, de 1857 à 1909. Peintre académique, il peint des portraits, des scènes de genre et des sujets inspirés par la mythologie classique. Il peint, en 1877, le plafond du théâtre des Célestins de Lyon.
Puis il est inspecteur de l’enseignement du dessin à l’administration des Beaux-Arts, à partir de 1879, et inspecteur des musées départementaux de 1887. Par ailleurs, il rédige l’article « Perspective pratique » pour le Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire.
Il meurt à Paris (6ème), le 24 décembre 1912.
Prix : médaille honorable du Salon puis médaille de bronze, en 1889, médailles de l’Exposition universelle de 1889 et de 1900.
Distinctions : chevalier (29 octobre 1889) de la Légion d’honneur ; officier de l’Instruction publique.
Merci à Didier Beaumelle pour sa traduction de l’hébreu.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2024-02-10.
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