Eugène Jules Montfort voit le jour le 7 février 1877, à Paris. Il devient auteur de romans, de critiques littéraires et d’essais sur des sujets divers.
Il contribue, avec Maurice Le Blond et Saint-Georges de Bouhélier, à la création du mouvement littéraire appelé « naturisme ». En 1903, il fonde et dirige la revue Les Marges dont il est le seul rédacteur jusqu’en 1908.
Puis il lance et dirige le 15 novembre 1908, avec la collaboration entre autres de Charles Louis Philippe et d’André Gide, qui la cofinance, le premier numéro historique de La Nouvelle Revue française. Mais une dissension à propos du sommaire, qui met en cause Stéphane Mallarmé, amène Gide à quitter la rédaction. Il brise alors les liens avec Montfort, et, suivi par d’autres, il fait paraître trois mois plus tard un second « numéro un », édité cette fois par une association d’amis.
Il décède le 12 décembre 1936, à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales).
Œuvres :
- Sylvie ou les émois passionnés (1896) ;
- Chair (1898) ;
- Essai sur l’amour (1899) ;
- La chanson de Naples (1900) ;
- Les cœurs malades (1904) ;
- Le chalet dans la montagne – Voyages vrais et imaginaires (Cinq nouvelles, 1905) ;
- La Turque (1906) ;
- La maîtresse américaine (1906) ;
- Montmartre et les boulevards (1908) ;
- La Chanson de Naples (1909) ; E
- n flânant de Messine à Cadix (1910) ;
- Les noces folles (1913) ;
- Ce que la France a fait pour ses alliés (1917) ;
- Mon brigadier Triboulère (1918) ;
- La soirée perdue (1921) ;
- Brelan marin (1922) ;
- L’oubli des morts (1923) ;
- La belle enfant ou l’amour à quarante ans (1925) ;
- Un cœur vierge (1926), illustrations de Charles-Auguste Edelmann ;
- Petite bouillabaisse (1926) ;
- César Casteldor (1927) ;
- Camorra (1928) ;
- Cécile ou l’amour à dix-huit ans (1929) ;
- Choix de proses (1932) ;
- L’évasion manquée (1933) ;
- Un regard neuf sur les villes d’eaux – Vichy (1937) ;
- Apollinaire travesti (1948).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2024-01-10.