Maurice Mouvet, connu sous le nom de Maurice, voit le jour le 17 mars 1889, à New-York (Etats-Unis). Son père vient d’Anvers et sa mère est américaine. Son enfance se passe en partie en Angleterre et en partie en France. C’est en 1908 que son frère a l’idée de créer ce genre où Maurice va obtenir le succès et acquérir la célébrité : le danseur mondain.
Maurice est le premier danseur professionnel en Amérique. Il se produit dans les grands hôtels et sur la scène, dans les danses modernes. II fait des tournées en Europe et danse à Londres, à Biarritz, à Paris, à Vienne (Autriche), à Davos, à St-Moritz (Suisse).
Au début de la guerre, il s’engage avec son frère dans la Légion étrangère, mais son état de santé ne lui permet pas de continuer. Il sert alors dans les ambulances. La guerre terminée, Maurice Mouvet reprend sa carrière de danseur mondain. C’est à partir de ce moment que devient universelle sa renommée. Il fait plusieurs tournées en Europe.
Il a, au début, comme partenaire, Léonora Hugues. Celle-ci s’étant mariée, il prend comme partenaire Barbara Bennett, avec qui il fait plusieurs tournées. Maurice Mouvet excelle dans les danses modernes où brillent sa finesse, son rythme, sa distinction.
Très musicien, il retient les airs peu connus, y adapte sa danse et crée ainsi des pas nouveaux. Il crée, en particulier, la Valse patinée qu’il est seul à pouvoir exécuter et où il reproduit, sur le parquet, tous les mouvements du patineur. Personne ne peut l’imiter.
Il a horreur des danses désordonnées telles que le charleston et le black-bottom. Il a trop le sens de l’harmonie, du tact pour admettre ces mouvements sans style et sans grâce. Personne ne danse le tango comme lui.
Par ailleurs, il épouse une danseuse célèbre, Florence Walton, puis, en avril 1926, ayant obtenu le divorce, il épouse sa partenaire d’alors, Eléonore Ambrose. Celle-ci l’assistera dans ses derniers moments. Maurice Mouvet vient en Europe pour une grande tournée, mais son état de santé s’aggrave. Il fait un court séjour à St-Moritz puis vient à Lausanne (Suisse) où il meurt de la tuberculose, le 18 mai 1927.
Pour lire sa nécrologie dans L’impartial
Sources : -. Date de création : 2019-03-17.