René (Aristide) Mesmin voit le jour le 9 Mars 1897, à Villers-sous-Bois (Haute-Marne). Il fait son service militaire dans l’escadrille. En 1922, il entre dans la société Hispano-Suiza. Il prépare de nombreux moteurs. Lors de l’accident tragique, il travaille pour la maison Dewoltine, spécialiste des moteurs d’avions.
En 1931, René Mesmin, Joseph Le Brix et le chef pilote Marcel Doret, forment l’équipage du Dewoitine D. 33 «Trait d’Union». En juin, ils battent le record de distance en circuit fermé, dépassant largement les 10 000 km.
Dans la foulée, ils vont tenter le record en ligne droite, un raid de Paris à Tokyo. En survolant la Sibérie, le moteur givre, Joseph Le Brix et René Mesmin sautent en parachute, Marcel Doret pose l’appareil dans les arbres. L’appareil est perdu, mais l’équipage est indemne.
Le 11 septembre de la même année, ils décollent sur un second prototype, le Trait d’union. Le 12 au matin, alors qu’ils survolent l’Oural, la situation se répète : moteur calé, il faut évacuer. Cette fois, Marcel Doret saute le premier. On présume que René Mesmin a un problème avec son parachute et que Joseph Le Brix ne veut pas l’abandonner. Tous deux périssent dans le crash et l’incendie du Trait d’union.
En janvier 1932, un Blériot 110 est baptisé Joseph Le Brix. C’est celui qu’utilisent du 5 au 7 août 1933, Paul Codos et Maurice Rossi pour battre un record du monde de distance en ligne droite, soit 9104 km en 55 h 29 min.
Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (1 octobre 1931).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2009-07-12.