Louis Albert Laurans voit le jour à Crest (Drôme), le 22 mars 1856. C’est le fils ainé d’Hippolyte Laurans, instituteur à l’école protestante de Valence (Drôme) qu’il fonda, et de Marie Anne Archinard, fille d’un petit entrepreneur de Crest. Hippolyte Laurans s’installe à Valence pour faire entrer son fils au collège.
Grâce à l’intervention de son père auprès du sénateur Bérenger, Louis Albert obtient une bourse au lycée de Lyon (Rhône). Il entre à l’Ecole polytechnique (entré en 1875 classé 3ème, sorti classé 3ème sur 254 élèves) puis à l’Ecole des Mines de Paris. Il appartient au Corps des mines.
En 1880-1882, il est responsable du Contrôle de l’exploitation technique des chemins de fer de l’est. En 1882-1886, il est responsable de l’exploitation technique du chemin de fer de Paris à Lyon et donne des cours à l’école des mines de Saint-Etienne. De 1886 à 1898, il est aux Forges de Meuse Lorraine. De 1890 à 1896, il dirige le service minéralogique de Moulins. Puis, de 1896 à 1898, c’est le responsable technique du chemin de fer de Paris à Lyon.
Louis Albert épouse, en 1888, Emma née Thierry-Mieg (1863-1925), fille de Charles Thierry-Mieg (1833-1901), industriel du textile mulhousien. Ils auront deux filles : Jeanne (née en 1889), qui épousera Marcel Schlumberger (1884-1953), cofondateur avec son frère Conrad de la CGG et de la multinationale de services pétroliers Schlumberger, et Marie (1890-1950).
Louis Albert Laurans décède à Paris (12ème), le 9 novembre 1916. Il repose avec Emma Thierry-Mies (1863-1925), son épouse.
Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (28 juillet 1897).
Sources : Biographie de Louis Albert Laurans ; Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2016-03-25.