Étienne Louis Malus voit le jour le 23 juillet 1775, à Paris. Il entre à l’École du génie de Mézières d’où on le renvoie comme suspect en 1793. Il est ensuite envoyé à Dunkerque où un ingénieur des ponts et chaussées le remarque et l’envoie à l’École polytechnique (Promotion X de 1795).
Affecté au génie, il participe, de 1798 à 1801, à l’expédition en Égypte de Bonaparte. Il devient d’ailleurs membre de l’Institut d’Égypte. Après son retour, il reste dans le génie et devient major en 1810. Cette même année, Malus devient membre de l’Académie des sciences.
Il est également vers la fin de sa vie examinateur au concours d’entrée à l’École Polytechnique puis directeur des études (vers 1811). Ses travaux mathématiques sont presque entièrement liés à l’étude de la lumière. Ainsi il étudie des systèmes géométriques appelés « systèmes de raies », assez proches des travaux géométriques de Julius Plücker.
Il mène des expériences afin de vérifier les théories énoncées par Huygens sur la nature de la lumière. Il réécrit celles-ci sous une forme plus analytique (Traité d’optique analytique) en 1807. Sa découverte de la polarisation de la lumière par réflexion est publiée en 1809. Puis sa théorie de la double réfraction de la lumière dans les substances cristallines l’est en 1810.
Elle lui vaut le prix de l’Académie des Sciences ainsi que la médaille Rumford de la Royal Society. Sa découverte la plus célèbre est probablement la loi de Malus, qui donne l’intensité, après passage dans un polariseur d’un faisceau lumineux d’intensité incidente. Il décède le 24 février 1812, à Paris. Il repose avec son épouse, née Wilhelmine Louise Koch (1771-1813) dans une concession achetée par Louis Joseph Gay-Lussac, chimiste, membre de l’Institut.
Titres : chevalier de l’empire.
Distinctions : La légion d’honneur mentionnée dans l’inscription ne figure pas dans la Base Léonore.
Hommages : Une loi de la physique porte son nom.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2007-04-29.
