Armand Labin voit le jour à Bucarest (Roumanie), en 1906. Il est l’ainé d’une fratrie de quatre enfants. Son frère Emile (1907-1974) entre à l’Ecole Polytechnique avec la promotion 28 et se lancera ensuite avec succès dans l’aventure alors balbutiante de l’électronique. Sa sœur Gina sera avocate et épousera Paul Benichou.
Son dernier frère, Edouard, sera l’un des pionniers de l’EAO et l’époux de Suzanne Labin. Après des études de philosophie à la Sorbonne, il devient journaliste en 1928. C’est aussi le second époux de la photographe Denise Bellon, dont il a eu un fils, l’analyste financier Jérôme Labin.
Pendant la guerre, il prend pour pseudonyme « Jacques Bellon », nom du premier époux de sa femme, parti au Maroc. Il est résistant et recherché par la Gestapo pendant l’Occupation. En 1944 ; il fonde le journal Le Midi libre. Le numéro 1, publié le 27 août 1944, est l’œuvre d’une équipe de résistants menée par Jacques Bellon, le premier PDG, et Maurice Bujon, le premier rédacteur en chef.
Jacques Bellon décède à Montpellier en 1956. Il repose avec son frère Émile Labin et Saniel Labin (1877-1953), journaliste.
Extrait (d’une brochure publiée à l’occasion du cinquantième anniversaire du journal par l’historien Félix Torrès) :
Au fil des ans, Midi libre a su survivre, se développer, gagner sans cesse de nouveaux lecteurs, évincer ses rivaux régionaux de l’Hérault et du Gard, acquérir ceux de l’Aveyron, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales. La formule des années 1950-60 est plus que jamais vraie : des Alpes aux Pyrénées, de l’Auvergne à la mer. »
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Sources : Wikipedia. Date de création : 2017-08-16.