ASTIER de LA VIGERIE François, baron d’ (1886-1956)
France

Compagnon de la Libération

Le baron François d’Astier de La Vigerie voit le jour au Mans (Sarthe), le 7 mars 1886. C’est le fils de Raoul d’Astier de la Vigerie (1850-1922) et de Jeanne Marie Amélie Masson de Montalivet (1860-1936). Il sort de Saint-Cyr en 1909. Devenu pilote de chasse, il commande plusieurs escadrilles durant la première guerre mondiale. Il obtient alors cinq victoires homologuées et sept citations.

Après avoir accompli plusieurs missions à l’étranger comme attaché de l’Air, il prend part de 1926 à 1930 à des opérations de guerre au Maroc. Il y assure le commandement du centre de Fez et celui du groupement d’aviation du Sud. Son action lui vaut de devenir lieutenant-colonel et de recevoir deux nouvelles citations.

Général de brigade aérienne en 1936, il prend, en 1937, le commandement de la région aérienne d’Aix en Provence. Puis il devient titulaire de la chaire de l’aéronautique des hautes études de la Défense nationale et, ensuite, inspecteur général des Ecoles.

En 1939, il passe général de corps aérien et il dirige les forces aériennes françaises sur le front nord (la Z.O.A.N.). En mai et juin 1940, il dirige la bataille aérienne de France. Il est partisan de replier l’aviation en Afrique du Nord pour continuer la lutte. On le relève alors de son commandement et on l’envoie au Maroc.

Il entre dans la Résistance dès l’automne 1940 et rejoint le général de Gaulle à Londres, en novembre 1942. Le 1er décembre 1942, celui ci en fait son adjoint, commandant en chef des Forces Françaises Libres et membre du Haut comité militaire.

Le 19 décembre 1942, à Alger, il donne à son frère, Henri d’Astier de La Vigerie, et au comte de Paris l’ordre d’exécuter Darlan. Après le départ à Alger du général de Gaulle, il passe commandant supérieur des troupes françaises en Grande Bretagne. Puis il doit,  en 1944, préparer la participation militaire française aux futures opérations de débarquement, auprès du haut commandement interallié.

Il est ambassadeur de France à Rio de Janeiro (Brésil) jusqu’en 1946. Puis il milite politiquement en faveur du retour au pouvoir du général de Gaulle. François d’Astier de la Vigerie s’éteint le 9 octobre 1956. Il repose avec son grand-père, l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées Louis Séraphin Emmanuel d’Astier de la Vigerie (1818-1886).

Distinctions : chevalier (11 novembre 1916), officier (8 novembre 1920), commandeur (1 avril 1931), grand-officier de la Légion d’honneur (30 décembre 1939) ; compagnon de la Libération (comme ses deux frères Henri et Emmanuel) ; croix de guerre 14-18 et 39-45.

Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Archives départementales de Paris (Registre des inhumations) ; Wikipedia. Date de création : 2007-02-10.

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Monument

Inscriptions :

Inscriptions : SÉPULTURE CHOBERT

Général Baron d’ASTIER de la VIGERIE, ambassadeur de France G.O., 1886-1956.

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Date de la dernière mise à jour : 28 septembre 2024