Aurelio Orioli voit le jour le 7 décembre 1896. Il s’enfuit en France en 1924, clandestinement. Il y reste jusqu’à sa mort vivant, exerçant de modestes métiers. A Paris, il s’occupe pendant de longues années de la tombe de Piero Gobetti, mort en 1926 des coups qu’il a subis par les escouades fascistes.
Aurelio Orioli, en fervent mazzinien, occupe le poste de secrétaire de la section républicaine parisienne.
Il écrit des poèmes : ‘Udor’ d ca miì (Odeur de ma maison). Aurelio est fiché comme politique et la police française l’arrête, lors de son débarquement à Tunis, en 1937, car on le juge, à tort, comme potentiellement dangereux.
Après la guerre, Aurelio Orioli retourne régulièrement en Italie pour voir son frère Babaci, ses neveux et ses nombreux amis. Il meurt le 2 juillet 1988. Il repose avec son ami, le journaliste socialiste Ferdinando Bosso (1878-1967).
Publications : Diario retrospectivo, University Press, Bologne (1998) (Journal rétrospectif).
Hommages : Un jardin porte son nom à Ravenne (Italie).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2022-10-10.