BLANDIN Philippe Frédéric (1798-1849)
France

Médecin chirurgien de l'Hôtel Dieu

Philippe Frédéric Blandin vit le jour le 3 décembre 1798, à Aubigny-sur-Nère (Cher). Son père est contrôleur des contributions directes. Après des études au collège de Bourges, il s’inscrit, en 1816, à la faculté de médecine de Paris.

Il est externe en 1819 et devient interne l’année suivante. En 1821, il reçoit les prix d’anatomie pathologique, de clinique externe et d’opérations. La même année, admis au concours d’aide d’anatomie, il passe prosecteur.

Docteur en 1824 avec une thèse sur « Quelques points d’anatomie, de physiologie et de pathologie », il réussit dès 1825 au concours de chirurgien du Bureau central. Puis, en 1827, il réussit l’agrégation de chirurgie, avec une thèse sur « Les épanchements de liquides dans l’abdomen ». Il devient alors, à l’hôpital Beaujon, adjoint de Jean Nicolas Marjolin.

En 1831 et 1833, il dispute la chaire de pathologie externe. Il ne la manque la deuxième fois que d’une seule voix. L’une de ses thèses propose le plan d’un cours de chirurgie.

Les deux chaires de clinique chirurgicale deviennent vacantes en 1834 et 1836, par la mort d’Alexis Boyer et de Guillaume Dupuytren, et à chacun des deux concours, il présente une importante étude. Dans la première, il compare lithotritie et opération de la taille, les deux méthodes de traitement chirurgical des calculs de la vessie. Dans la seconde, il développe des vues importantes et nouvelles sur l’autoplastie.

En 1836, toujours, il est reçu au concours pour la chaire d’anatomie, avec un « excellent résumé des travaux français et étrangers sur la structure et le développement des dents ». La même année encore, le départ de Gilbert Breschet lui laisse la place de chef des travaux d’anatomie.

En 1841, après un septième concours, dans lequel il soumet « une bonne thèse sur les accidents des opérations », il obtient la chaire de médecine opératoire, qu’ont illustrée Sabatier et Guillaume Dupuytren et que laisse vacante la mort d’Anthelme Richerand.

Il meurt à Paris, d’une bronchite capillaire aiguë, le .

Publications : 

  • Traité d’anatomie topographique (1 volume avec atlas, 1826) ;
  • Anatomie Générale de Bichat (nouvelle édition, avec un grand nombre de notes, 1830, 4 volumes) ;
  • Nouveaux éléments d’anatomie descriptive (1838, 2 volumes) ;
  • Thèse sur l’Autoplastie (1838) – excellente monographie sur cette branche de la médecine opératoire, qu’il est un des premiers à propager en France par ses opérations habiles et ingénieuses…

Sources : Wikipedia. Date de création : 2008-03-03.

Photos

Monument

La sépulture est ornée d’un médaillon en bronze daté de 1849 qui le représente, œuvre signée par Jean-Jacques, dit Carl Elshoecht.

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Date de la dernière mise à jour : 23 septembre 2024