LECLERC Henri (1870-1955)
France

Inventeur du mot « phytothérapie »

Henri Leclerc voit le jour le 5 octobre 1870, à Paris. C’est le fils de Georges Ernest Leclerc (1839-1912) et de Louise Léonie Brulley (1837-1921). Élève au lycée Henri-IV, à Paris, il a pour condisciples, Léon Blum dont il restera l’ami, Marcel Guillemot et celui qui deviendra le père Louis, provincial des Dominicains de France.

l est initié aux Lettres latines et grecques, mais aussi à l’hébreu, par Jean-Baptiste Onésime Dupont. Celui-ci est un agrégé de Lettres qui est aussi franc-maçon anticlérical et qui a été conseiller municipal à Paris, pendant la seconde république, en 1848.

Bien que baptisé, Henri Leclerc est élevé hors de la religion chrétienne. En 1895, à Amiens, désœuvré, il entre dans la cathédrale à l’heure de la grand-messe des Rameaux. Il entend chanter en latin le texte de la Passion. Bouleversé, il va évoluer dans les mois suivants.

La rencontre d’un prêtre, à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, à Paris, l’amène à se devenir catholique pratiquant. Peu après, orienté par son ancien condisciple Louis, il devient Tertiaire de l’ordre de Saint-Dominique. Il est aussi, mais plus tard, à Paris « officier » des Bénédictines de la rue Monsieur.

En 1895 il obtient sa thèse de docteur en médecine. Il s’installe, en 1896, comme médecin à Chars (Val d’Oise), puis à Chaumont en Vexin (Oise).

Ses engagements traduisent déjà un esprit universel : médecin de la gendarmerie de Chaumont, entre 1896 et 1908, il est à la fois médecin de l’assistance médicale gratuite.

Henri Leclerc épouse, le 1er mai 1899 Marie Foucher, à Paris, fille de Louis Foucher, propriétaire de la chocolaterie Foucher, et de Clémence Clérisse. De leur union naît une unique enfant, Anne-Marie (1900-1987).

Extrait (de la Revue d’Histoire de la Pharmacie, 1955, par Eugène-Humbert Guitard) :

« Étudiant en médecine, il s’était lié avec Huysmans et Verlaine. Il se fit d’abord médecin de campagne et ne s’établit à Paris qu’en 1908. Il y conquit très vite une clientèle des plus huppées, tandis qu’il soignait en même temps avec un dévouement affectueux une foule de pauvres gens dont il n’acceptait aucun salaire. »

Il utilise dans sa pratique, après les avoir validés, des recettes de botanique médicale des ouvrages anciens. Bien que réformé en 1903, Henri Leclerc est réintégré à sa demande en 1914, jusqu’à sa démobilisation en 1919, au grade de médecin-major.

Henri Leclerc publie de nombreux articles dans la revue La Presse médicale, qui aboutissent à son livre Précis de phytothérapie, publié en 1922. Il fait la différence entre une phytothérapie à orientation scientifique et une phytothérapie traditionnelle. C’est un grand technicien et un grand historien des simples et de la phytothérapie. Il fonde, en 1937, la Revue de phytothérapie.

Henri Leclerc épouse en secondes noces Simone Desnoreff, le 23 décembre 1946, à Paris. Il meurt, à Paris (17ème), le 15 mars 1955.

Publications :

  • Précis de phytothérapie (1922) ;
  • Similitudes et Contrastes (1953) – prix Le-Fèvre-Deumier, décerné par l’Académie française.

Merci à Corentin de Shilph pour la découverte de ce personnage.

Sources : Wikipedia. Date de création : 2022-02-10.

Monument

La chapelle est ornée de deux vitraux, l’un représentant la Foi avec l’inscription « nunc manet fides » (Latin : Maintenant la foi demeure) et l’autre la Charité avec l’inscription « maior horum est charitas » (Latin : La plus grande d’entre elles est la charité), de facture inconnue.

Inscriptions : Famille DEMORY

Georges DEMORY, […] juillet 1855, décédé le 17 octobre 1939.
[…] Amélie Elina LEGRAND, veuve de Georges DEMORY, née le 24 mai 1866, décédée le 7 septembre 1946.
Henri LECLERC, médecin écrivain, fondateur de la phytothérapie, 5 octobre 1870 – 15 mars 1955.
Louis DEMORY, veuve de Henri LECLERC, née le 6 décembre 1901, décédée le 4 mai 1978.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 29 mai 2024