Entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962, trois millions de soldats, appelés ou rappelés, combattent en Afrique du Nord. 300 000 reviennent blessés ou malades. 30 000 meurent, dont 747 combattants parisiens, morts ou disparus.
L’édification d’un monument fait partie des engagements de Bertrand Delanoë durant la campagne des élections municipales de 2001. Le Conseil municipal en débat en septembre 2001.
Les élus Verts s’abstiennent car le monument ne prend pas en compte les victimes chez les non-combattants.
George Sarre (Mouvement des citoyens), souligne :
« qu’aucun monument spécifique ne rend hommage aux sacrifices consentis par 750 combattants parisiens tombés lors de cette guerre et dans les combats du Maroc et de Tunisie »
bien que ce soit l’une des plus fortes revendications des anciens combattants d’Algérie-Tunisie-Maroc.
Patrick Bloche (PS) souligne que ce projet s’inscrit :
« dans une démarche de vérité, parce que la France, et plus particulièrement Paris, ont fait le choix de regarder leur passé en face. Un passé fait de combats longtemps niés, d’héroïsme et malheureusement de trahisons et surtout de ces jeunes hommes jetés dans ce long combat appelé alors les événements ou les opérations de maintien de l’ordre, et pas encore une guerre. »
Lors des cérémonies du 19 mars 2002, pour le quarantième anniversaire du cessez-le-feu en Algérie, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, pose la première pierre du mémorial. Celui-ci est inauguré le 3 février 2003.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2010-01-09.