Le 1er novembre 1956, une compagnie du Groupement de compagnies nomades d’Algérie campe dans une ferme située à proximité du village des Abdellys, près de Tlemcen. Un commando algériens de l’Armée de Libération Nationale (ALN) surgit en pleine nuit. Il capture 44 soldats, 20 appelés métropolitains et 24 « supplétifs algériens ». L’armée française traque les ravisseurs sans répit pendant plusieurs jours, mais les prisonniers demeurent introuvables. Ils sont déclarés « morts pour la France » le 25 mars 1963. Il faudra attendre cinquante ans pour connaître la vérité.
Dans un documentaire intitulé Disparus en mission, diffusé en 2007, Claude Herbiet, historien amateur, et Christophe Weber, journaliste d’investigation, dévoilent les derniers jours des soldats. Le 9 novembre 1956, le commando de l’ALN se retrouve cerné par l’armée française qui les traque. Alors l’ALN décide d’assassiner les vingt appelés et de jeter leurs corps dans le gouffre de Ras El Oued.
En 2015, le Conseil municipal de Paris adopte l’apposition d’une stèle en mémoire de ces disparus. La Ville de Paris met à disposition de l’Office National des Anciens Combattants et victimes de guerre (ONAC) un espace dans le cimetière.
Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État chargé des Anciens combattants, préside une cérémonie pour l’inauguration de la stèle, le 31 octobre 2015. Il déclare :
« Avec cette stèle, c’est une identité, un nom, presque un visage, que chacun de ces vingt disparus morts pour la France va retrouver. »
Sources : Wikipedia. Date de création : 2021-05-15.