Né en 1881, Charles Léopold Mayer devient ingénieur chimiste. Il publie, au début du 20ème siècle, plusieurs articles dans le Bulletin de la Société chimique de France et dépose des brevets, notamment sur les obus. En 1908, il traduit de l’allemand vers l’anglais un livre sur les pigments. En 1920, il est membre de l’American Chemical Society.
Durant la Première Guerre mondiale, le gouvernement français l’envoie aux États-Unis afin de rendre un rapport destiné à l’armée française sur les capacités de l’industrie chimique américaine. Ce rapport est publié en 1919.
Charles Léopold Mayer fait fortune grâce à ses investissements financiers de long terme (actions de l’entreprise Boeing en 1920, mines aurifères sud-africaines, …).
Admirateur d’Alfred Nobel, il choisit de mettre sa fortune au service de travaux à caractère scientifique et humaniste. Entre 1953 et 1962, il fonde la Revue libérale. Celle ci couvre des domaines aussi variés que l’histoire, la philosophie, la politique ou l’économie.
De 1955 à 1963, il finance annuellement le Prix Charles-Léopold Mayer attribué par la Société de chimie biologique. Depuis 1961, l’Académie des sciences décerne ce prix à des chercheurs.
À sa mort en 1971, Charles Léopold Mayer n’a pas d’héritier et désigne Madeleine Calame, sa secrétaire depuis 30 ans, comme exécutrice testamentaire et administratrice de la future fondation. Après diverses péripéties juridiques, on crée la Fondation pour le Progrès de l’Homme, en 1982, en Suisse. Depuis 1996, la fondation porte en partie son nom.
En 2019, la fondation dispose d’un patrimoine mobilier et immobilier d’environ 400 millions de francs suisses (CHF). Les revenus annuels de ce patrimoine représentent environ 9 millions de francs suisses.
Hommages : Depuis 1995, son nom est associé à une maison d’édition française qui édite, grâce à sa fondation, principalement des ouvrages de sciences humaines et sociales.
Publications :
- L’industrie chimique aux États-Unis, Montréal, La Cie de publication de la Patrie (1919) ;
- Sous le pseudonyme de Reyam, Les Principes de Machiavel et la politique de la France, New York, Éditions de la maison française (1943) ;
- L’homme ne vaut que par le progrès, New York, Éditions de la maison française (1945) ;
- Matérialisme progressiste, Paris, Société Française de Presse (1947) ;
- L’économie au service du progrès, Paris, Marcel Rivière (1948) ;
- La Morale de l’avenir, Paris, Marcel Rivière (1952) ;
- La sensation crée la vie, Paris, Marcel Rivière (1960) ;
- L’Homme face à son destin, Paris, Marcel Rivière (1964).
Hommages : Une maison d’édition française, qui édite principalement des ouvrages de sciences humaines et sociales, porte son nom, ainsi que le Prix Charles Léopold Mayer décerné annuellement par l’Académie des sciences à des chercheurs qui ont approfondi la compréhension en biologie cellulaire et moléculaire.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2016-03-31.