Andrée Darmon, dite Sabra, voit le jour en 1925. Elle devient peintre puis poète après être atteinte de cécité partielle suite à un accident. Au début ses poésies traduisent ses blessures et la douleur de son nouvel handicap. Très vite elle s’adapte à cette nouvelle épreuve et, à l’aide de magnétophones et de lunettes-loupes, elle compose des dizaines, puis des centaines de poésies.
D’inspiration biblique, philosophique, drôle, tendre ou mélodramatique son registre poétique, comme ses peintures, se teinte de milles facettes. Devant ce succès, elle publie d’abord des plaquettes, puis un livre de poésie. Par ailleurs, c’est la fondatrice d’un musée franco-israélien. Elle décède en 2004.
Extrait (de Aux branches du savoir) :
« Si le peintre n’est plus, il n’a pas désarmé. Ardente d’assouvir ma verve de poète, une vague inspirée se cabre dans ma tête ».
Extrait (du prologue) :
« Je suis une autodidacte, terriblement freinée par une cécité accidentelle survenue en plein essor de mon art pictural. Le prologue de cet ouvrage est purement intuitif résultant des enseignements de mon instructeur spirituel, Lucien Billy, grâce à qui l’intuition et la mémoire de son élève Sabra se sont développés. C’est pourquoi j’ai voulu fusionner sur cet ouvrage son heureuse influence des tous premiers balbutiements de mes poésies en une ode à la joie au chercheur infatigable qu’il était. A mon Maître Lucien Billy. Lorsque tes yeux se sont fermés alors les miens se sont ouverts. »
Publications :
- Aux branches du savoir, du disciple au maître, du maître au disciple, 109p. (1985) ;
- Evocation poétique d’une initiation à la mystique juive.
Sources : -. Date de création : 2016-02-29.