René Féret voit le jour le 26 mai 1945, à La Bassée (Nord) . C’est le troisième fils d’une famille de petits commerçants. À l’âge de vingt ans, lorsque son père meurt, il fait en dépression qui le mène à une tentative de suicide. Interné à l’hôpital psychiatrique d’Armentières, il y reste plusieurs semaines.
Quelques années plus tard, il réalise son premier film qui relate son internement. Ce film, salué par Michel Foucault, reçoit le prix Jean-Vigo.
Il produit alors plusieurs films : Moi, Pierre Rivière… de René Allio ; Dernier été de Robert Guédiguian.. Puis il réalise une série de films autobiographiques sur ses ancêtres (La Communion solennelle), ses parents (Baptême) et son enfance (L’Enfant du pays, Promenades d’été). Vingt ans après Histoire de Paul, il écrit le deuxième volet de cette histoire avec La Place d’un autre.
Puis il adapte un texte retrouvé par Michel Foucault, édité chez Gallimard sous le titre Alexina B, qui devient Le Mystère Alexina, interprété par le dessinateur de bande dessinée Vuillemin. Dans son thriller L’Homme qui n’était pas là (1987), il joue le rôle principal.
Par ailleurs, il enseigne le cinéma comme professeur associé à l’Université Lille 3 à partir de 1995.
Par la suite, il réalise d’autres films, soit tirés de romans (de Doris Lessing), soit de circonstances réellement vécues par des personnes proches (Il a suffi que Maman s’en aille…, Comme une étoile dans la nuit), suivis d’une biographie de Maria Anna Mozart, Nannerl, la sœur de Mozart.
Il adapte, en 2012, Madame Solario, d’après le roman resté longtemps anonyme de Gladys Huntington, avant de revenir à l’autobiographie légère et comique dans Le Prochain Film.
Il tourne en 2013 Simon avec Grégory Gadebois, l’histoire d’un chanteur d’opéra père d’un garçon autiste. Le film suivant, Anton Tchekhov – 1890, avec Nicolas Giraud dans le rôle-titre, relate un événement réel. L’écrivain, à 29 ans, abandonne tout pour aller témoigner de la réalité de l’enfermement des bagnards dans l’île de Sakhaline.
Aidé par son épouse Fabienne qui est aussi la monteuse de ses films, il produit et distribue toutes ses réalisations. Ses trois enfants, Julien, Marie et Lisa se retrouvent souvent au générique de ses films.
René Féret meurt le 28 avril 2015, des suites d’un cancer à l’hôpital Saint-Joseph à Paris (14ème).
Roman : Baptême, aux éditions Robert Laffont (1989).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2022-12-19.