Jean Sorieul voit le jour en 1825, à Rouen (Seine-Maritime). Élève de Bellangé et de Léon Cogniet, il devient peintre et a la passion des uniformes, comme en témoigne le conte que lui consacre Maupassant, en 1882.
L’œuvre de Sorieul célèbre à l’envie les armées révolutionnaires mais aussi la gloire militaire et politique du Second Empire. Il consacre, par exemple, 11 aquarelles à l’Ambassade de S.E. le Comte de Morny au couronnement de sa Majesté Alexandre II, à Moscou 1856 et St Pétersbourg 1857.
Jean Sorieul s’éteint à Paris, en 1871.
Le peintre vient de mourir lorsque Zola commente sa Bataille de Tracktir (campagne de Crimée) présentée au Salon de 1872, en ironisant sur la dimension idéologique et sur la facture du tableau visiblement goûté par « la foule » :
« On regarde un grand tableau de bataille, le seul grand tableau de bataille qui soit au Salon. On reconnaît l’uniforme russe. Ce n’est pas un épisode de nos désastres. L’artiste nous a consolés en peignant la bataille de Tracktir, glorieux souvenir de notre expédition de Crimée. »
Œuvres : gravure des uniformes de la brigade irlandaise de France ; Le Combat de Quiberon en 1795, etc.
Sources : -. Date de création : 2013-01-30.