(Louis Auguste) Gaston Armelin voit le jour le 25 janvier 1860, à Montauban (Tarn-et-Garonne). Il passe son enfance en Normandie1. Venu à 18 ans à Paris, il entre le 1er mars 1878 au ministère de la Guerre, où il fait toute sa carrière. Il y atteint le grade de sous-chef de bureau de 2nde classe, le 1er avril 1907.
En 1887, il rejoint la Société française d’astronomie, dont il devient le quarante-deuxième membre. En 1890, il entre au Bureau de la Société. Il remplit les fonctions de secrétaire-adjoint pendant dix ans.
Il a également une passion pour la peinture (son mentor est Carolus-Duran). Le portrait d’une jeune fille par Armelin est même exposé au Salon. Par ailleurs, il publie plusieurs recueils de poèmes et de poésies, dont certains reçoivent des prix littéraires français. Il fait partie du Comité de la Société des Poètes français, et est aussi membre du comité de direction de la Fondation Victor-Hugo.
Il décède le 18 novembre 1941, à Paris (18ème).
Le calendrier mondial d’Armelin
En 1887, la Société astronomique de France, lance un concours pour la création d’un calendrier mondial. Il remporte ce concours. Son projet de calendrier est ensuite discuté à l’Académie des sciences française.
En 1937, le Comité international pour la réforme du calendrier le soumet à la Société des Nations. Ce projet est pré-approuvé par les gouvernements de 70 pays. Mais le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale met en suspens les travaux de réforme du calendrier mondial.
En 1954, la 18e session du Conseil économique et social des Nations unies réapprouve ce projet de calendrier mondial qui est proposé à l’Assemblée générale des Nations Unies pour discussion. Toutefois, en raison de l’opposition du Vatican, le projet est rejeté.
Poésies :
- La Terre des aïeux (1888) ;
- La gloire des vaincus (1890) – Prix Archon-Despérouses (1893) ;
- L’Angelus de Jeanne (1892) ;
- Le livre d’or de 1870 (1897) – Prix Montyon (1898) ;
- L’Archange des batailles (1899) ;
- Wagram (1903) ;
- Solstice, poésie dite à la fête du solstice d’été, sur la tour Eiffel, le 21 juin 1904 (1904) ;
- Champs de bataille d’Helvétie (1904) ;
- Le Poème de la grande armée, Souabe, Autriche, Moravie. 1805 (1905) ;
- Ode au Soleil (1905) ; A la nature (1907) ; A la Grande Armée (1909) ;
- Les Bucoliques de Virgile (1920) ;
- Girard de Vienne. Chanson de geste d’après le trouvère Bertrand de Bar. L’Epopée carlovingienne (1922) ;
- L’Orléanide. La Cour du roi fou, poème historique (1926) ;
- Ogier le Danois et l’enfance de Roland. L’épopée carlovingienne (1929) – Prix Archon-Despérouses (1930).
Distinctions : chevalier (11 juillet 1908), officier (20 septembre 1920) de la Légion d’honneur ; officier d’académie (29 décembre 1888) ; officier de l’instruction publique (18 février 1898) ; officier de l’ordre du Cambodge (6 juillet 1901).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2009-12-19.