Albert Liénard, dit Louis Payen, nait à Alès (Gard), en 1875. Il devient un écrivain important après son départ pour Paris. Ses premières œuvres sont publiées en 1895 dans «Le Caveau du Dix», 1894-1895 par l’Imprimerie centrale du Midi, avec préface de P. Hamel (I. E. Hamelin) couverture de Paul Coulet.
Après la fermeture du «Caveau du Dix», un cénacle avec Wémau, N. Roubin (professeur au Lycée), Loubet, Coulet, Grollier, Edouard Perrin et Liénard, se réunit pour fonder «La Coupe». A peine «La Coupe» fondée, Liénard part à Lyon et signe désormais Louis Payen. A Lyon, il fonde «Germinal». Puis, il se fixe à Paris.
Il lance «Messidor», avec J. Duchamp et G. Casella. En 1900, il dirige «La Revue dorée». Puis, il collabore au «Mercure de France», à «l’Ermitage». Le 14 décembre 1906, il fonde, avec entre autres Ernest Gaubert et Dauriac (ancien du Caveau du Dix), le «Nouveau Théâtre d’Art», au café Soufflet (Paris), inauguré par «sa Tentation de l’abbé Jean».
En 1908, il crée «La Victoire à Orange», reprise aux Arènes de Nîmes en 1911, pièce éditée chez Grasset. C’est un ami de Jean Lorrain et il est le secrétaire de Catulle Mendès. En 1912, il co-signe avec Lucie Delarue-Mardrus une comédie en 4 actes : «La Monnaie de singe».
Il écrit des livrets pour Massenet, et devient secrétaire général de la Comédie Française, juste avant sa mort, à Epinay, en juillet 1927.
Œuvres :
Poèmes :
- A l’ombre du portique ;
- Persée ;
- Les voiles blanches.
Romans : L’autre femme.
Théâtre :
- Vers la vie ;
- Tiphaine ;
- L’âme des choses ;
- L’amour vole ;
- Madeleine ;
- François Villon ;
- Victoire.
Sources : -. Date de création : 2009-03-12.
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