(François Alexandre) Jules Joffrin voit le jour à Troyes (Aube), le 16 mars 1846. Durant la guerre Franco-Prussienne de 1870, il combat et sert avec courage. En 1871, il soutient la Commune de Paris. Après la semaine sanglante, contraint à l’exil, il fuit en Angleterre, où il reste, comme réfugié politique pendant onze années.

Il adhère à un groupe du parti socialiste, opposé à la branche officielle menée par Jules Guesde. Après l’amnistie, il revient en France et devient membre du conseil municipal de Paris en 1882. Il en deviendra vice-président en 1888 et 1889. Les Boulangistes, par la voix du journal L’Intransigeant, le critiquent violemment.

Après dépôt de plainte pour diffamation, il remporte son procès. En 1889, il se présente face au général Boulanger, dans le 18^ème arrondissement de Paris. Ce dernier obtient deux mille voix de plus, mais, son élection est invalidée. Jules Joffrin entre, enfin, à la Chambre après maintes palabres et une discussion enflammée. Il continue néanmoins à être la cible privilégiée des nationalistes.

Jules Joffrin s’éteint à Paris, le 17 septembre 1890.

Hommages : Une place et une station de métro porte son nom, à Paris (ligne 12, 18^ème).

Sources : -. Date de création : 2007-11-06.

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La sépulture, en forme d’obélisque, est ornée d’un médaillon en bronze et d’un faisceau supportant un bonnet phrygien en pierre. La sépulture et le médaillon sont signés par Auguste Suchetet, 1891. Elle est élevée par une souscription nationale sur une concession gratuite par arrêté préfectoral en date du 12 juin 1891.

Inscriptions :

Ouvrier mécanicien, membre du parti ouvrier, vice-président du Conseil Municipal de Paris, conseiller général de la Seine, député de Paris.

En partant je souhaite, aux jeunes du parti ouvrier, de remplir aussi leurs taches, que leur vie, soit ce qu’a été la mienne, Je crois une vie de travail, de sincérité et de dévouement, à la cause populaire. J. JOFFRIN.

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