Akram Farmahini-Farahani voit le jour le 16 décembre 1937, à Tafresh (Iran). Toutefois, l’état civil iranien l’a enregistrée comme née le 26 septembre 1935 !
Elle s’oriente vers des études artistiques et graphiques. Elle fait ainsi partie de la première promotion de l’université des arts décoratifs créée sur le modèle des « arts-déco » parisien. Elle aura comme camarades à l’université certains des plus grands artistes comme Abbas Moayeri (qui mourra aussi à Paris, exilé), Faramarz Pilaram et Massoud Arabshahi.
Elle obtient une maîtrise en arts graphiques, en 1964, puis devient employée au ministère de la culture au bureau des Beaux-Arts. Son entourage est très politisé et son frère aîné, Reza Farmahini, fait plusieurs fois de la prison sous le régime du Shah. Mais elle prend ses distances vis à vis de la politique et se consacre à son art.
Elle épouse, le 17 septembre 1970, un ami de son frère, Bagher Momeni (1926-2023), homme politique, historien et critique d’art. Ils auront un garçon en 1971. Mais à cause de cette union, elle perd son poste d’enseignement aux « arts déco » à Téhéran.
Après la révolution islamique, du fait des idées et du combat de son mari contre le nouveau régime, la famille doit s’exiler à Paris en 1983. A Paris, elle essaie de renouer avec le graphisme. Elle dessine, en particulier, les couvertures pour les livres de son mari.
En 2010, on lui diagnostique la maladie d’Alzheimer et elle décède le 1er février 2012, à Massy-Palaiseau (Essonne). Elle repose avec son mari, l’historien et militant politique Bagher Momeni (1926-2023).
Merci à Anouchah Momeni, fils de Akram, pour son aide dans la réalisation de cette notice et pour les photos.
Sources : -. Date de création : 2016-03-05.
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