De la fragilité des vitraux
Les vitraux, quand ils ne subissent pas les cailloux des imbéciles peu soucieux du patrimoine funéraire, s’abiment petit à petit. Avec la pluie et le gel, le plomb qui tient les morceaux de verre se disjoint … et des morceaux de verre tombent.
Cette dégradation peut se mesurer, par exemple, dans la Chapelle Huet (division 60). En 2011, Pierre Yves Beaudoin publie une photo du vitrail dans Wiki Commons : il est déjà abimé mais il est encore bien lisible. En 2021, nous publions notre propre photo : une partie du vitrail est tombé.
Dans la chapelle Mangin et Pécot, un vitrail troué a été réparé « de façon sauvage », puisqu’on a installé deux vitraux l’un sur l’autre. Celui de Saint Eugène est dégradé et le trou a été réparé avec un ange !
Dans la chapelle Busson-Duviviers, les deux principaux vitraux ont totalement disparu. Seul reste le petit vitrail rond avec un ange.
Enfin, Jean Pierre Monnier recense dans les années 1990 une quinzaine de vitraux que nous n’avons pas retrouvé. Ils ont disparu, et, parfois, même, la chapelle a disparu : Lampre, Busson-Duviviers …