Etienne François Haro voit le jour le 13 avril 1827, à Paris. Peintre, c’est un élève de Dominique Ingres et d’Eugène Delacroix dont il fait les portraits en 1866 et 1868. C’est également leur fournisseur attitré en toiles, châssis, cadres, couleurs, etc.
La boutique familiale située près de la rue des Petits-Augustins a pour enseigne » Au génie des arts « . Elle est successivement tenue par le père et la mère d’Etienne, avant que celui-ci n’en prenne la direction et transforme le magasin en une importante maison de réparation, restauration et rentoilage de tableaux.
Restaurateur des peintures du palais des Tuileries et du ministère des Travaux publics, Etienne François Haro participe notamment aux côtés d’Eugène Delacroix à la préparation du chantier de la galerie d’Apollon au Louvre.
C’est lui qui signale à Eugène Delacroix, en 1857, l’appartement du 6 rue de Fürstenberg. Il insiste pour que celui-ci signe le bail, car l’affaire est » admirable » à tout point de vue. Proche de l’Institut où Delacroix vient enfin d’être nommé, l’appartement donne sur un jardin dont la jouissance lui est seul réservée et il peut, en outre, y faire construire un atelier.
Delacroix a du reste toute confiance en Etienne François Haro qu’il charge de réunir les tableaux qui doivent figurer à l’Exposition universelle de 1855.
Etienne François Haro décède le 4 février 1897. C’était l’époux d’Angélique Honorine Clotilde Osmont (1801-1869).
Distinction : chevalier (30 juin 1867) de la Légion d’honneur.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Thierry Engels. Date de création : 2015-02-19.