CAPUS Alfred (1857-1922)
France

Alfred Capus, voit le jour à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), le 25 novembre 1857. Fils d’un avocat marseillais, Alfred Capus fait ses études secondaires à Toulon. Ayant échoué au concours de l’École Polytechnique, il entre à l’École des Mines mais n’obtient pas son diplôme.

Après avoir été un temps dessinateur industriel, il s’oriente vers le journalisme. Un des premiers articles qu’il fait paraître porte la marque de sa formation scientifique, puisqu’il s’agit d’une nécrologie de Darwin. Mais c’est surtout par ses chroniques légèrement fantaisistes, publiées au Gaulois, dans L’Écho de Paris et dans L’Illustration qu’il se fait connaître.

Il écrit également plusieurs articles pour Le Figaro, sous le pseudonyme de «Graindorge». À la mort de Gaston Calmette, en 1914, Capus devient rédacteur en chef du «Figaro». À ce poste, il rédige avec le plus grand patriotisme, pendant les quatre années de la grande guerre, le «bulletin» quotidien.

Mais c’est au théâtre qu’il donne la pleine mesure de son talent avec des pièces de boulevard mettant en scène les mœurs de la Belle Époque. Appelé à la présidence de la Société des gens de lettres, Alfred Capus est élu à l’Académie Française le 12 février 1914.

Robert de Flers dit de son répertoire de comédies qu’il est « l’un des orgueils les plus certains et les plus rares de la scène française ». Quant à Édouard Estaunié, qui prononce son éloge en lui succédant, il en parle comme d’un philosophe bienveillant et dont l’ironie fréquemment incisive mais jamais désolante se dissipe en sourire ». Alfred Capus est reçu le 28 juin 1917 par Maurice Donnay.

Alfred Capus décède le 1er novembre 1922. Il repose avec son frère, le ministre de l’agriculture Joseph Capus (1867-1947).

Romans :

  • Qui perd gagne (1890) – « presque un chef-d’œuvre » aux dires de Jules Lemaître- ;
  • Faux départ (1891) ;
  • Robinson (1910) ; etc.

Œuvres théâtrales :

  • Brignol et sa fille (1895) ;
  • La Veine (1900) ;
  • Les Deux Écoles (1902) ;
  • La Châtelaine (créée par Lucien Guitry en 1902) ;
  • Notre Jeunesse (montée à la Comédie Française en 1904) ;
  • Monsieur Piégeois (1905) ;
  • Les Passagères (1906) ;
  • Les deux hommes (1908) ;
  • L’Aventurier (1910).

Distinctions : chevalier (10 août 1899), officier (02 janvier 1904), commandeur (12 août 1922) de la Légion d’Honneur.

Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2007-02-14.

Photos

Monument

Inscriptions :

Alfred, CAPUS, de l’académie, française, 1858-1922.
Mme Vve Albert, CAPUS, 1853-1932.

Joseph CAPUS, 1867-1947.

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Date de la dernière mise à jour : 27 octobre 2024