Raphaël Léonidas Trujillo Molina voit le jour à San Cristobal (République Dominicaine), en 1891. Durant l’occupation américaine de la République Dominicaine (1916-1924), il part aux Etats-Unis. Suivant là, un entrainement intensif dans la Garde Nationale.
En 1930, il accède au pouvoir en République Dominicaine grâce au soutien des Etats-Unis, en renversant le président en exercice, Horacio Vasquèz. Il règne d’une main de fer jusqu’en 1961, sur la République Dominicaine.
Pendant toute la période où il est au pouvoir, il vit dans la démesure. Il fait élever des monuments pharaoniques et dilapide des sommes considérables pour son profit.
Tyran sanguinaire, se sont ses propres hommes qui mettent fin à ses jours le 30 mai 1961. Sa voiture tombe dans une embuscade. Sa dépouille subit un sort pour le moins cruel. Il est démembré, dépecé, sa tête promenée au bout d’une perche dans les rues de Saint-Domingue.
On en aurait même jeter une partie à la mer. Malgré tout cela, le fils du dictateur, exilé en Espagne, affirme que son père repose bien au cimetière du Père Lachaise. En effet, la sépulture officielle de Trujillo se trouvait bien au Père Lachaise. On exhume les restes du dictateur en 2002.
Celui-ci repose désormais en Espagne dans le cimetière de Mingorrubio, ou cimetière du Pardo, situé dans le district de Fuencarral-El Pardo, à Madrid (Espagne). Ce cimetière contient les sépultures de plusieurs personnalités liées au franquisme, Franco lui-même depuis le 24 octobre 2019, son épouse Carmen Polo ainsi que les anciens présidents du gouvernement Luis Carrero Blanco et Carlos Arias Navarro.
Sources : Beyern (Bertrand) Guide des tombes d’hommes célèbres, Le Cherche Midi, Paris, 2008. Date de création : 2008-02-04.
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