Virginia Oldoïni, comtesse Verasis de Castiglione, voit le jour à Florence (Italie), le 22 mars 1837. C’est une femme d’une grande beauté, comme l’attestent les portraits que l’on connait d’elle. C’est en janvier 1856 qu’elle arrive à Paris avec son mari dans un but bien précis : séduire l’Empereur Napoléon III. Elle veut mettre sa beauté au service de son pays en pleine unification et servir ainsi la cause de l’indépendance Italienne.
La comtesse s’installe dans un appartement de la rue qui, aujourd’hui, porte son nom, au coin de la rue du Mont-Thabor. Elle réussit sa mission au-delà de toute espérance. Elle se fait aimer de l’Empereur et apporte ainsi à Cavour et Victor Emmanuel l’unité de la péninsule Italienne.
Sa personnalité axée sur sa beauté la rend insupportable à bien des contemporains. Vieillissante, ne supportant plus la déchéance des ans, elle habille tous ses miroirs de voiles et devient, selon son expression, une « Carmélite de la beauté ».
Le joaillier Boucheron, soucieux d’agrandir ses locaux, la chasse de son appartement. Elle ne reçoit plus personne, hormis Arthur Hugenschmidt qu’elle appelle « l’enfant », bien qu’elle nie toujours être sa mère. Elle est l’inspiratrice de nombreux écrivains.
La comtesse meurt à Paris, rue Cambon, le 28 novembre 1899. Ses dernières volontés ne sont pas respectées, notamment celle d’être enterrée avec la robe de chambre qu’elle portait lors des visites de l’Empereur.
Hommages : Une rue porte son nom à Paris (1er).
Sources : -. Date de création : 2005-09-09.