Le monument rend hommage aux soldats de la Garde nationale tués lors de la seconde bataille de Buzenval. Celle ci a eu lieu, le 19 janvier 1871, pendant la guerre franco-prussienne, sur le territoire des communes de Rueil-Malmaison, Garches et Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).

On ramasse deux cents dépouilles en dedans et en dehors des lignes ennemies. Ensuite, on les expose pour identification au cimetière du Père-Lachaise. On identifie cent quarante soldats. On photographie alors les soixante restants. Puis on les « inhume coude à coude, unis dans la mort comme ils l’avaient été dans le combat ».

Ensuite, on transfère cent quatre-vingt gardes nationaux, enterrés à différents endroits, dans le caveau du monument, le 19 janvier 1877, jour anniversaire de la bataille de Buzenval.

Sources : -. Date de création : 2022-09-09.

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Le Journal officiel du 28 janvier 1871 indique que le général Clément Thomas espère que le terrain où ils ont été inhumés sera acquis et qu’un monument y sera construit. À cet effet, il ouvre une souscription.

Dans une décision du conseil municipal du 12 novembre 1872, la ville de Paris concède, à titre gratuit, un terrain de 36 mètres de superficie destiné à la sépulture des corps des gardes nationaux tués à Buzenval. Sur cet emplacement, la Ville fait construire, au moyen des fonds d’une souscription, un monument commémoratif.

En 1875, l’architecte Auguste-Joseph Magne propose un projet de monument qu’il réalise en 1876.

À la veille du vingt-cinquième anniversaire de la bataille, le monument, n’ayant pas été entretenu jusqu’ici par la Ville, est dans un état de délabrement. On le restaure alors.

Ce monument, haut mais simple, est orné d’une palme, bas-relief en pierre, en façade.

Inscriptions :

A la mémoire, des gardes nationaux de la Seine, tués au combat de Buzenval, le 19 janvier, 1871.

Défense de Paris.

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