Henry Coullon voit le jour le 29 janvier 1888, à Paris (9ème). Emilie Broisat (1846-1929), sociétaire alors retraitée de la Comédie Française, l’adopte, alors qu’il a 32 ans, sans doute pour une question de succession. A partir de 1920, Henry Coullon se fait alors appeler Henry Coullon-Broisat. Sa vie professionnelle se déroule autour de Cannes où il réside la plupart du temps.
Sa carrière de compositeur débute en 1917, avec une opérette, Les Marraines, sur un livret de Rina Saisset (qui utilise le pseudonyme de Jean Cimiez), sœur d’un de ses camarades décédé au champ d’honneur. Entre 1918 et 1922, il compose plusieurs suites de mélodies très classiques, et deux petites opérettes-sketches en un acte, toujours avec Rina Saisset.
En 1923-24, il écrit une seconde grande opérette, Les Amants malgré eux, inédite, et une suite d’orchestre, Une caravane dans le désert, qui sera utilisée lors de concerts ou de séances de cinéma.
En 1928-29, il fait jouer successivement Finette, commencé en 1925 en Belgique, et Qu’en pensez-vous, à Cannes, Marseille, puis Paris, au Théâtre de la Potinière). Ces deux œuvres tranchent de ses œuvres précédentes, qui étaient sagement néo-classiques. Ici, Henri Coullon s’adonne au jazz !
Ensuite, il envisage de poursuivre dans cette voie : ses archives contiennent un programme de cinq opérettes en trois actes à paraître en 1929-30, mais aucune ne verra le jour.
Dans les années 1933-1934, il compose en compagnie du librettiste Pierre Adornier une demi-douzaine de piécettes en un acte pour les théâtres pour enfants, publiées par l’éditeur lyonnais Max Orgeret.
Sous les cieux de Paris, en 1936, est sa dernière œuvre répertoriée, grâce à 6 partitions pour chant seul publiées par Philippo. Là encore, il n’est pas du tout certain qu’on ait représenté la pièce.
Henry Coullon décède le 8 octobre 1949, à Paris (12ème). Il repose avec sa mère adoptive, Emilie Broisat (1849-1929), comédienne, sociétaire de la Comédie française.
Œuvres :
- La Bonniche à hauteur, chansonnette comique, paroles de Georges Géville (1918) ;
- Le Petit carton, chansonnette, paroles de Georges Géville (1918) ;
- La girl aux grands yeux bleus (1918) ;
- Le Drapeau de France, chanson patriotique (1918) ;
- C’était un pauvre gosse, paroles de Georges Géville (1918) ;
- Faites-vous greffer, chanson populaire, paroles de Georges Géville (1918) ;
- La sentinelle, marche (1918) ;
- Ma mulâtresse, souvenir foncé, paroles de Georges Géville (1918) ;
- Le Vieux marchand de violettes, chanson vécue (1918) ;
- Caprice, poésie de Rina Saisset (1918) ;
- Lettre d’un héros, adaptation musicale (1918) ;
- Gandin, chanson de genre (1918) ;
- Quand on ne sait pas aimer ;
- Sous les cieux de Paris ;
- Serait-ce donc un rêve insensé ? ;
- J’aime tout ;
- Nature ;
- Ensorceleuse passion ;
- La Gosse à ma tante ;
- Qu’en pensez-vous, comédie musicale (1929) ;
- Sous les cieux de Paris, opérette (1936) ; etc…
Sources : Encyclopédie multimédia de la comédie musicale en France ; BNF-Gallica-. Date de création : 2019-06-05.